De temps en temps, nous vous rapportons des nouvelles sur l’état de la corruption, de la prostitution et de la déchéance morale des femmes et des jeunes hommes de notre pays, dont l’odeur nauséabonde s’est répandue à travers la république sinistrée. Cette semaine, le juge du tribunal des délits de Bir Mourad Raïs, dans la capitale, a ordonné la mise en détention provisoire de 61 prostituées et 75 individus pratiquant des actes homosexuels à l’établissement pénitentiaire de Kolea. Ces personnes formaient un réseau dédié à la prostitution, à l’homosexualité et à des relations immorales entre les deux sexes, sous le couvert de ce qu’on appelle des massages, des soins de la peau et des fesses pour les hommes comme pour les femmes, dans le quartier de Ben Aknoun à la capitale.
En revenant aux détails de l’affaire, il s’agit d’une opération menée par les services de sécurité qui ont effectué une descente dans un grand centre spécialisé dans les soins de la peau, des fesses et l’augmentation mammaire pour les deux sexes, situé à Ben Aknoun, connu pour pratiquer la prostitution et des actes homosexuels non autorisés, sans payer d’impôts à l’État. Lors de l’opération, 61 prostituées et 75 individus homosexuels, originaires de plusieurs wilayas de la république, ont été arrêtés. Ces personnes travaillaient dans le centre à des prix très bas. Après une fouille des lieux par les forces de l’ordre, une somme d’argent conséquente d’environ 500 millions de centimes, des pilules contraceptives, des moyens de contraception, des stimulants sexuels, ainsi que des objets tels que des pénis en plastique et des organes génitaux masculins de fabrication chinoise ont été découverts en leur possession. Les investigations ont révélé que ce grand centre proposait également des services douteux liés au sexe et à l’homosexualité via l’application Snapchat pour attirer des visiteurs du Golfe et des étrangers, contre une somme de 500 dinars algériens, soit l’équivalent de 3 euros. Autrement dit, pour seulement quelques euros, à peine le prix d’un tacos populaire, il était possible d’avoir des relations avec des mineures ou des jeunes hommes, de tout âge et de n’importe quelle wilaya de la république sinistrée.
