Démantèlement d’un réseau criminel à Aïn M’lila : 3 arrestations pour trafic d’armes artisanales et de psychotropes

Les éléments de la brigade de police judiciaire de la sûreté de daïra d’Aïn M’lila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, ont réussi à démanteler un réseau criminel composé de trois individus spécialisés dans la vente d’armes à feu de fabrication artisanale et le trafic de substances psychotropes.
Selon un communiqué de la même brigade, l’affaire a débuté suite à l’obtention d’une information indiquant que des personnes procédaient à une transaction de vente et d’achat d’armes à feu artisanales. Immédiatement, en coordination permanente avec le parquet du tribunal d’Aïn M’lila et grâce à une intensification des investigations, les autorités ont pu identifier les suspects et le lieu de la transaction.
Grâce à une opération sécuritaire minutieusement coordonnée, les mêmes éléments ont arrêté deux suspects en possession d’une arme à feu artisanale (boukari). L’enquête approfondie a également permis l’arrestation du principal instigateur. Lors de la perquisition de son domicile, deux autres armes artisanales (boukari), un fusil de chasse, 50 cartouches chargées de calibres 12 et 16, deux ceintures porte-cartouches contenant 26 cartouches, ainsi que 450 billes plastiques utilisées pour le rechargement des cartouches ont été saisis.
L’opération a également permis la saisie de 10 armes blanches prohibées, comprenant des épées et des couteaux de grande taille, ainsi qu’une bonbonne de gaz lacrymogène. Par ailleurs, la perquisition a conduit à la saisie de 330 comprimés psychotropes, 28 comprimés d’ecstasy et d’une somme d’argent provenant de la vente et du trafic de ces substances.
Les suspects, âgés de 22 à 27 ans, ont été transférés au siège de la police, où un dossier pénal a été établi à leur encontre pour « port d’armes blanches de catégorie 6 sans motif légitime », ainsi que pour les chefs d’accusation de « trafic d’armes et de munitions de catégorie 5 sans autorisation légale », « possession de substances psychotropes en vue de leur vente » et « constitution d’une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime ». Ils ont été présentés devant le parquet du tribunal d’Aïn M’lila.