Des millions de manifestants sont revenues dans la rue, ce dernier vendredi du mois sacré du ramadan, dans toute l’Algérie pour demander aux autorités la libération de tous les prisonniers politiques, surtout après la mort de Kamel Eddine Fekhar, un détenu politique.
Les chouyoukhs et Les dignitaires (el Aâyanes) de la vallée du Mzab de la wilaya de Ghardaïa, ainsi que le Conseil du Cheikh Ba Abderrahmane Al Kerthi (la plus haute instance des notables des tribus de la vallée du M’zab) ont demandé aux services spécialisés de la justice d’ouvrir une enquête approfondie sur les circonstances de la mort de Kamel Eddine Fekhar, fondateur du Mouvement pour l’autonomie du M’zab, afin d’éviter d’autres tragédies pouvant toucher d’autres détenus politiques en Algérie
Dans ce cadre, le Conseil a sollicité les autorités à la prise en charge des victimes de la population de Ghardaïa et à la mise en œuvre d’une enquête sur les graves évènements enregistrés dans la wilaya de Ghardaïa et à identifier et sanctionner les auteurs.
Par ailleurs, les manifestations contestent l’existence du groupe pétrolier français Total sur le territoire algérien et exigent son départ en considérants que la France est l’origine de tous les maux et les douleurs du pays. Ce qui signifie que le 14eme vendredi était pour une Algérie libre et pour punir les corrompus.