Donald Trump a atterri au Royaume-Uni pour réclamer la guerre. Dès qu’il a touché le sol de l’aéroport de Stansted et avant de descendre l’échelle d’Air Force One, le président américain a déclenché ses anciennes disputes avec le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan, qu’il qualifiait de « perdant » sur Twitter.
Trump a accusé Khan d’être « incompétent » et « très stupide » en plus d’être « bêtement hostile »
La Maison royale n’a pas répondu à Trump et l’ordre du jour au palais de Buckingham se poursuit comme prévu, avec le protocole et la courtoisie britannique.
Rappelant que La date choisie pour la visite est très symbolique, elle coïncide avec le 75e anniversaire du débarquement des forces alliées sur les côtes françaises, ce qui a contribué à mettre fin à la seconde guerre mondiale.
Trump est arrivé à Buckingham en hélicoptère, spécialement protégé pour des raisons de sécurité et pour ne pas être déranger par les manifestations contre sa visite au Royaume uni.
Le président des États-Unis et son épouse ont été reçus par le prince Charles et Camilla de Cornouailles avant de rencontrer la reine Elizabeth II, avec qui ils ont eu un repas privé, quelques heures avant le dîner de gala.
Il faut noter que Le chef de l’opposition syndicale, Jeremy Corbyn, a refusé l’invitation à ce dîner.
En fait, le président américain avait déclaré dans une interview avec des médias britanniques avant son arrivée. Que si Corbyn devenait premier ministre, il devrait le rencontrer avant de décider de former son gouvernement.
Cependant Corbyn affirme « il est impossible que j’assis avec Trump sur la même table ».
Tandis que le maire Sadiq Khan écrit un article au journal « The Observer », dans lequel affirme que Trump est « une menace mondiale » et qu’il « se comporte comme un fasciste du 20ème siècle ».
Dans ce contexte, Corbyn et Khan ont tout les deux anticipé leur présence aux manifestations anti-Trump de demain mardi à Trafalgar Square.
Le maire travailliste, qui, a répondu aux insultes lancées contre lui par Trump, les qualifiant d’insultes enfantines et impropres à une fonction présidentielle.
Il est allé encore plus loin en autorisant un ballon de six mètres représentant Trump comme un bébé en couches à survoler dans le ciel de Londres lors de la visite du président et en diffusant une vidéo dans laquelle il rappelait au président américain que ses valeurs « sont à l’opposé des valeurs de ce pays ».