L’Organe national de protection et de promotion de l’enfance a annoncé que les enfants victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales se transforment en esclaves aux mains d’une chaîne d’intermédiaires, et l’association a expliqué que cette chaîne d’intermédiaires inclut les personnes qui recrutent les enfants, celles qui les transportent, les propriétaires de maisons de prostitution, les proxénètes, ainsi que les employés d’hôtels, les chauffeurs de taxis, les policiers, les fonctionnaires, les voisins et les familles.
L’Organe national de protection et de promotion de l’enfance a ajouté que la prostitution des enfants en Algérie s’est transformée en une grande mine de devises fortes et de profits rapides en raison de la demande croissante des étrangers et des missions diplomatiques dans le pays. Dans ce contexte, la présidente de la dixième chambre pénale près le Conseil judiciaire d’Alger a présenté, lors du procès de 83 accusés dont 22 en détention et un certain nombre de commerçants en gros et d’importateurs actifs dans le commerce avec les pays du Golfe, l’accusation de trafic d’enfants pour l’exercice de la prostitution dans le Golfe, ce qui a été médiatiquement connu sous le nom de l’affaire de trafic d’enfants, qui rapportait au Trésor public algérien environ 100 milliards de centimes via des factures pour la vente de dattes et de bijoux. Les investigations concernant les accusés ont révélé qu’ils opéraient dans le cadre de gangs criminels organisés et en utilisant les facilités accordées par leur activité professionnelle fictive consistant en la vente en gros de nombreux produits. Dans les détails, le collège de la défense des accusés a entamé une série de moyens de forme invoquant la nullité des procédures de poursuite à l’encontre de leurs clients comme moyen de forme substantiel, selon les avocats, une demande qui a été rejetée par la requête du parquet général lors de l’audience demandant l’exclusion des moyens de forme, tandis que la juge a décidé de joindre les moyens au fond, surtout que des accusations graves concernent le trafic d’êtres humains.


























