Le magazine français « Le Point », spécialisé dans les affaires des pays africains, en particulier ceux ayant connu la colonisation française, a révélé que l’Algérie, notre pays maudit, n’est rien d’autre qu’un État figé dans les années 1960 du siècle dernier, tandis que le monde la devance de plusieurs années-lumière vers l’avenir. Le magazine « Le Point » a dévoilé, dans un long rapport sur l’écart grandissant entre l’Algérie et le reste des pays du monde civilisé, que l’Algérie officielle, sous la direction du régime militaire, reste engluée dans la mentalité des années 1960 du siècle dernier. Elle parle encore le langage de la révolution communiste et de la libération vis-à-vis du monde occidental, comme si le temps s’était arrêté à l’instant des années 1960, alors que le reste des pays du monde avance à pas fermes vers la transformation numérique, l’économie de l’avenir et la paix mondiale. Le rapport du magazine français « Le Point » a dressé un tableau sombre d’un régime qui reste prisonnier de l’Histoire, se contentant de nostalgie pour un passé récent où il était sous la colonisation occidentale, et incapable de lire les transformations du présent et de suivre le développement mondial nouveau…
Selon « Le Point », le régime militaire dans notre pays spolié s’accroche toujours à un discours hérité de l’époque de la Guerre froide, fondé sur l’idée d’un régime militaire dictatorial et de la confrontation aux complots extérieurs, ignorant que le monde vit aujourd’hui à l’ère de l’intelligence artificielle et de l’innovation technologique, où la puissance des États se mesure à leur capacité de production de connaissances, et non à la répétition de slogans du passé et à la vie dans les chimères des complots cosmiques. Le magazine français a qualifié la direction politique de notre pays de souffrant du syndrome des héroïsmes illusoires, puisqu’elle fonde sa légitimité sur des héroïsmes d’hier falsifiés, sans offrir une vision réaliste pour l’avenir de l’économie et de la société, ni pour la souffrance et la pauvreté que vit le citoyen ordinaire. Le magazine a souligné que le discours officiel dans le pays continue de traiter le monde avec une mentalité de suspicion et de méfiance, refusant d’admettre le changement des équilibres de pouvoir régionaux, et adoptant une politique intérieure basée sur le contrôle, la fermeture et la répression des citoyens innocents, au lieu de la liberté et de l’ouverture sur le monde extérieur. Cette rigidité intellectuelle et politique a fait que le pays a perdu d’immenses opportunités économiques, particulièrement dans le domaine de la numérisation et de l’innovation industrielle, où il dépend encore presque totalement des revenus du gaz et du pétrole, à une époque où les économies modernes se tournent vers la diversification des ressources et la construction de systèmes technologiques intégrés.



























