Les couloirs du palais El Mouradia vivent une atmosphère de tension sans précédent, au milieu d’un black-out médiatique imposé par les services de sécurité dans une tentative désespérée de contenir des fuites graves en provenance de l’aile médicale privée du président Tebboune, âgé de quatre-vingts ans. Selon ces rapports obtenus par nos sources auprès de cercles proches des milieux médicaux, l’état de santé du chef de l’État n’est plus une simple indisposition passagère comme le propage la presse officielle, mais s’est transformé en une crise insoluble qui menace la continuité du chien des généraux en tant que façade civile pour le général gouvernant Chengriha.
D’après les informations fuitées, le président Tebboune souffre d’une détérioration aiguë des fonctions vitales, les rapports médicaux confirmant qu’il est atteint d’une hépatite alcoolique avancée, une affection résultant de l’accumulation de dommages au foie dus à une consommation prolongée de boissons alcoolisées. Cette inflammation n’a pas seulement entraîné une faiblesse générale, un jaunissement et une pâleur, mais a provoqué des complications neurologiques et physiques embarrassantes. Et peut-être l’aspect le plus sensible que l’État tente de cacher est la perte de contrôle du président sur ses fonctions physiologiques, en particulier sa souffrance due à d’incontinence fécale. Cette condition médicale rend son apparition publique directe quasi impossible sans des arrangements médicaux complexes et préparés à l’avance, ce qui explique son absence prolongée récente des entretiens journalistiques en direct et son recours à des séquences filmées et produites avec soin, voire anciennes, pour affronter ces réalités biologiques têtues. Face à ces faits, le département du renseignement militaire s’est transformé en une sorte de « personnel infirmier sécuritaire », où les médecins et les infirmiers supervisant l’état du président Tebboune ont été placés sous une surveillance sécuritaire accrue, avec retrait de leurs téléphones personnels et interdiction de communiquer avec le monde extérieur sauf dans les limites les plus étroites. Parallèlement à cela, l’« unité de désinformation » au quartier général de Ben Aknoun travaille à diffuser des nouvelles routinières sur des réceptions fictives ou des appels téléphoniques impossibles à vérifier, avec rediffusion d’images anciennes du président dans les bulletins d’information pour ancrer l’idée qu’il est à la tête de son travail. Il y a aussi des rumeurs qui circulent en coulisses sur la préparation d’un remplaçant temporaire ou d’un scénario constitutionnel pour transférer le pouvoir en cas d’effondrement soudain, mais la peur de la réaction de la rue et du conflit entre les ailes du pouvoir fait que l’option du déni reste la seule stratégie adoptée actuellement, plaçant l’Algérie face à un dilemme historique. Car le président octogénaire, devenu incapable d’accomplir les tâches les plus simples de sa journée en raison de l’intoxication hépatique et de la perte de contrôle physique, s’accroche encore au fauteuil grâce aux appareils de réanimation politique gérés par les services de renseignement. Mais la question que posent les observateurs maintenant n’est plus si le président est malade ? Mais jusqu’à quand les murs du palais El Mouradia pourront-ils masquer l’odeur de la maladie ? Car à l’ère de l’information numérique, la bataille du renseignement contre la vérité biologique semble être une bataille perdue d’avance avec le temps, et que le moment de vérité pourrait être plus proche que ne l’imaginent les architectes du black-out. Oui, on peut bloquer la vue, mais on ne peut pas bloquer l’odeur.



























