En ce 16 ème Vendredi de mobilisation en Algérie, Les Algériens sortis par millions dans les différentes wilayas du pays, pour revendiquer un « changement radical » du système et appeler à un « dialogue mené par des personnalités nationales propres »
Les Algériens ont réexprimé, durant ce 16e vendredi, leur rejet de tout dialogue ou toute élection avec les «symboles de la bande, tout en profitant de l’occasion pour réagir à l’annonce de ‘l’impossibilité » d’organiser l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, et le discours du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah
A Constantine, les protestants ont réclamé un changement radical du système de gouvernance », au « départ de tous les symboles du régime » et à « une période de transition » menée par des personnalités « crédibles », non impliquées dans des affaires de corruption
A Mila et Oum El Bouaghi, les marcheurs, hommes et femmes et enfant, ont manifestés dans le calme, à travers les artères de ces deux villes, en réitérant l’essentiel des revendications exprimées depuis le début de la dynamique populaire
les milliers de citoyens de skikda ont appelé à la poursuite de tous les responsables impliqués dans des affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics, A Oran, les marcheurs, qui ont traversé les principales artères de la ville, partant de la place du 1er novembre jusqu’au siège de la wilaya, ont scandé les slogans habituels notamment le « report les élections présidentielles jusqu’au départ de tous les B ».
A Tlemcen, les manifestants ont retenti « Oui pour une phase de transition », tout en réclamant l’activation des articles 7 et 8 de la Constitution, deux principes fondamentaux consacrant le pouvoir au peuple
Au centre du pays, des milliers de citoyens ont bravé la chaleur en participant pour le 16ème vendredi consécutif à des marches pacifiques, pour demander un changement radical du système politique et le jugement de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption.
A Blida, Tipasa, Ain Defla, Djelfa et Médéa, les manifestants ont réitéré leur souhait de voir un « changement » et une « transparence » dans la gestion du pays.
Des marches similaires ont eu lieu dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bejaïa, Bouira et Boumerdes, où des milliers de citoyens ont sillonné les artères principales de ces villes en scandant des slogans et en brandissant des pancartes et banderoles pour exiger « des reformes politiques profondes » et le « jugement de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de mauvaise gestion et de corruption ».
Les « Hirakiens » promettent une aussi grande mobilisation qui durera le temps qu’il faudra jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications
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