La nouvelle s’est répandue sur Twitter que le chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a transféré le pouvoir à son fils, en raison de la détérioration de sa santé. Cependant, la nouvelle n’a pas été confirmée par des sources officielles.
Un journal iranien a publié que la santé de l’Ayatollah était précaire et que le chef avait transféré son poste à son fils de 51 ans, Sayyid Mojtaba Hosseini Khamenei. Ce dernier supervise actuellement plusieurs départements importants du pays, tels que la sécurité et le renseignement. Cependant, il est important de préciser qu’aucune source officielle iranienne n’a rapporté la nouvelle. Ahwaze a souligné qu’on ne sait pas ce qui a causé une telle détérioration de l’état de santé du chef suprême, bien qu’il soupçonne qu’il pourrait s’agir d’un cancer de la prostate. Cette situation a contraint l’Ayatollah à annuler certaines réunions importantes, comme une rencontre avec le président Hassan Rohani.
Khamenei est au pouvoir depuis 1989, année de la mort du fondateur de la République islamique, Ruollah Khomenei. L’Ayatollah a eu des problèmes de santé dans le passé et a subi une intervention chirurgicale en 2014. Selon des sources occidentales estimaient que le chef suprême avait souffert d’un cancer de la prostate. Aucune confirmation officielle n’a été fournie concernant un éventuel transfert de pouvoir et les médias n’ont pas été en mesure de le confirmer.
Si la nouvelle était confirmée, cela signifierait un grand changement pour l’Iran, qui traverse une période de tensions croissantes avec les États-Unis et Israël. Les relations se sont à nouveau détériorées alors que Téhéran accuse l’État juif du meurtre de son scientifique nucléaire en chef, Mohsen Fakhrizadeh.
Une autre question soulevée par cette nouvelle est la légitimité de l’éventuelle succession. On ne sait pas si la nomination du fils est vraie ou peut être permanente, car cela va à l’encontre des règles de la Constitution concernant la nomination d’un nouveau chef suprême.
Selon l’article 111 de la Constitution iranienne, le successeur du chef suprême doit être choisi par l’Assemblée des experts, qui se compose actuellement de 88 ayatollahs. Pendant ce temps, le pays doit être administré par un conseil de direction intérimaire, composé du président de l’Iran, du chef de la justice et d’un membre du conseil des tuteurs. Cependant, ce n’est peut-être pas aussi simple, compte tenu des pressions externes telles que celles du Corps des Gardiens de la Révolution islamique qui aspirent à jouer un rôle dans ce processus.