Des responsables de Jersey s’entretiennent avec des pêcheurs français sur un différend sur les droits

Les responsables de Jersey rencontrent des pêcheurs français, qui protestent contre leurs droits après le Brexit, dans le but de résoudre le différend.
Deux navires de la Royal Navy et deux navires français patrouillent près de Jersey tandis qu’une soixantaine de bateaux français et Jersey se trouvent au port de l’île de Saint-Hélier.
Une vilaine dispute sur les droits de pêche post-Brexit a éclaté en une impasse maritime plus étrange que fiction entre la Grande-Bretagne et la France, alors que les navires de la marine des deux pays convergeaient jeudi dans les eaux au large de l’île de Jersey, où se trouvaient des dizaines de bateaux de pêche français. menaçant de bloquer un port.
Le Premier ministre Boris Johnson a dépêché deux navires de la marine britannique, le H.M.S. Tamar et le H.M.S. Severn, mercredi soir par «mesure de précaution», selon son bureau.
Jeudi, la France a déployé deux patrouilleurs navals près de Jersey, à environ 14 miles au large des côtes françaises pour «assurer la sécurité de la navigation» ainsi que la «sauvegarde de la vie humaine en mer» au cas où la situation se détériorerait, selon une porte-parole. pour les autorités maritimes françaises en charge de la Manche.
Les déploiements navals ont aggravé un différend qui a mijoté pendant des semaines, après que les équipages de pêche français ont accusé les autorités locales de Jersey d’imposer de nouvelles exigences lourdes pour leur permettre de continuer à pêcher dans les eaux côtières de Jersey, à la suite de la scission de la Grande-Bretagne avec l’Union européenne en janvier.Les bateaux protestent contre les nouvelles règles de pêche introduites la semaine dernière par le gouvernement de Jersey dans le cadre de l’accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l’UE (TCA) – qui obligent les bateaux français à montrer qu’ils ont des antécédents de pêche dans les eaux de Jersey. Mais il a été affirmé que des exigences supplémentaires ont été ajoutées sans préavis.