L’avocat de la famille de Mehsa Amini, Mohammad Saleh Nikbakht, a déclaré que malgré le temps écoulé depuis l’incident, « aucune mesure » n’a été prise pour enquêter sur la mort de Mehsa. Il a également fait remarquer que l’opinion de l’enquêteur de l’affaire est que la théorie de la « brièveté » des infirmières dans la réanimation et le massage cardiaque de cette jeune femme est acceptée. Selon Nikbakht, l’enquête a été menée sans la présence de la famille et il y a des incohérences dans le nombre de femmes arrêtées avec Mehsa. Il a également souligné qu’il est important de mener une enquête sérieuse sur les événements qui se sont déroulés dans les deux heures qui ont suivi l’arrestation et le transfert de Mehsa au Centre de police de la sécurité morale, car c’est durant cette période que 95% des signes vitaux de Mehsa ont été perdus. Enfin, l’avocat a déclaré que les documents de l’enquête et du rapport de l’hôpital n’ont pas été remis à la famille.
Nikbakht a également souligné que cette affaire a été menée dans une situation où il lui est interdit d’interviewer des médias nationaux et étrangers, ce qui rend encore plus difficile pour la famille de Mehsa de comprendre les circonstances de sa mort et d’obtenir justice. Il a exprimé sa frustration face à l’absence de réponses et de mesures concrètes prises pour enquêter sur cette affaire. Il a également souligné l’importance de mener une enquête impartiale et complète pour élucider les circonstances de la mort de Mehsa et rendre justice à sa famille.
Mahsa Amini, une étudiante iranienne de 22 ans, est morte le 16 septembre 2022 à Téhéran, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Selon la police, la jeune femme a subitement souffert d’un problème cardiaque, mais cette version est remise en question par des témoins qui accusent les forces de l’ordre de l’avoir violemment battue, ce qui aurait entraîné sa mort. Les accusations et la fuite des radios de son crâne ont conduit une partie de la population iranienne à croire qu’elle est morte d’une hémorragie intracérébrale due à des violences policières. Sa mort a entraîné de nombreuses manifestations, notamment dans le Kurdistan iranien et dans le milieu universitaire.
Iran : comment rendre justice à la famille de Mehsa ?
L’avocat de la famille de Mehsa Amini, Mohammad Saleh Nikbakht, a déclaré que malgré le temps écoulé depuis l’incident, « aucune mesure » n’a été prise pour enquêter sur la mort de Mehsa. Il a également fait remarquer que l’opinion de l’enquêteur de l’affaire est que la théorie de la « brièveté » des infirmières dans la réanimation et le massage cardiaque de cette jeune femme est acceptée. Selon Nikbakht, l’enquête a été menée sans la présence de la famille et il y a des incohérences dans le nombre de femmes arrêtées avec Mehsa. Il a également souligné qu’il est important de mener une enquête sérieuse sur les événements qui se sont déroulés dans les deux heures qui ont suivi l’arrestation et le transfert de Mehsa au Centre de police de la sécurité morale, car c’est durant cette période que 95% des signes vitaux de Mehsa ont été perdus. Enfin, l’avocat a déclaré que les documents de l’enquête et du rapport de l’hôpital n’ont pas été remis à la famille.
Nikbakht a également souligné que cette affaire a été menée dans une situation où il lui est interdit d’interviewer des médias nationaux et étrangers, ce qui rend encore plus difficile pour la famille de Mehsa de comprendre les circonstances de sa mort et d’obtenir justice. Il a exprimé sa frustration face à l’absence de réponses et de mesures concrètes prises pour enquêter sur cette affaire. Il a également souligné l’importance de mener une enquête impartiale et complète pour élucider les circonstances de la mort de Mehsa et rendre justice à sa famille.
Mahsa Amini, une étudiante iranienne de 22 ans, est morte le 16 septembre 2022 à Téhéran, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Selon la police, la jeune femme a subitement souffert d’un problème cardiaque, mais cette version est remise en question par des témoins qui accusent les forces de l’ordre de l’avoir violemment battue, ce qui aurait entraîné sa mort. Les accusations et la fuite des radios de son crâne ont conduit une partie de la population iranienne à croire qu’elle est morte d’une hémorragie intracérébrale due à des violences policières. Sa mort a entraîné de nombreuses manifestations, notamment dans le Kurdistan iranien et dans le milieu universitaire.