Les autorités de transition du Burkina Faso ont confirmé officiellement sa demande faite à la France de retirer ses troupes du territoire burkinabé,
Selon le porte-parole du gouvernement burkinabé, Jean Emmanuel Ouédraogo, son pays a rompu l’accord qui autorisait la présence des forces françaises au Burkina Faso.
Cependant, il a assuré qu’au-delà, ce n’est pas la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France et, peut-être, d’autres partenariats ».
« Il ne faut pas se mêler de jugements d’intention. L’accord est clair. (…) En cas de plainte, l’autre partie bénéficie d’un préavis d’un mois », a ajouté le porte-parole de la télévision publique burkinabé (RTB ). .
« A ce stade, nous ne voyons aucune raison pour que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé », a-t-il ajouté.
L’Agence burkinabé d’information (AIB) a indiqué ce week-end que le gouvernement du pays africain avait pris la décision mercredi dernier de rompre un accord en vigueur depuis 2018 qui régissait la présence des troupes françaises sur son territoire.
Après que l’information a été rendue publique, le président français Emmanuel Macron a déclaré ce dimanche lors d’une conférence de presse à Paris qu’il « attendait des éclaircissements » du président de transition burkinabé, Ibrahim Traoré.
A ce sujet, lors de sa comparution, le porte-parole du gouvernement burkinabé a déclaré qu’il n’y a pas d’autre commentaire à faire. Tout ce que je peux dire, c’est qu’en ce moment, nous ne voyons pas comment clarifier les choses ».
Ces derniers mois, des manifestations teintées d’un fort sentiment anti-français ont eu lieu au Burkina Faso et les manifestants ont appelé à plusieurs reprises les autorités du pays à s’allier avec la Russie pour combattre les groupes djihadistes.