Washington admet la faiblesse de sa défense aérienne en Syrie

Suite aux récentes attaques contre plusieurs bases de Washington dans l’est de la Syrie, un média américain a admis que les systèmes de défense déployés dans ces bases ne sont pas capables de repousser les attaques et sont défectueux.
Après l’attaque de la base américaine dans la banlieue de Deir Ezzor, les investigations des autorités américaines indiquent qu’il y a un défaut dans le système de défense aérienne déployé dans ces bases.
Le New York Times a cité des responsables américains disant que le système électronique de défense aérienne à la base de la coalition internationale, appelé « RLZ », n’était pas pleinement opérationnel.
Un responsable américain a également expliqué l’échec des systèmes de défense basés dans les bases américaines et a déclaré: le système de défense antimissile « Avenger » de la base a peut-être rencontré un problème de maintenance au moment de l’attaque.
Le New York Times a cité des responsables américains disant que la base dispose d’autres systèmes de défense, mais qu’ils ne la sécurisent pas complètement.
Selon ce rapport, les responsables américains ont également précisé : Il n’est pas clair si les attaquants avaient identifié la vulnérabilité et la faille à l’avance et les avaient délibérément utilisées, ou si l’attaque a coïncidé avec des problèmes dans le système de défense.
Tôt samedi matin, des sources d’information ont fait état d’une attaque au missile sur plusieurs bases des États-Unis et de leurs alliés dans l’est de la Syrie.
Selon ce rapport, les bases américaines sur la rive est de l’Euphrate et les bases militaires près du champ pétrolier d’Omar et du champ gazier de Koniko font partie des centres visés par « des dizaines de missiles et de roquettes ».