Le président français Emmanuel Macron a souligné que « quel que soit le résultat » des élections législatives anticipées dans ce pays, il ne démissionnera pas de son poste.
Le parti « Renaissance » de Macron a perdu les élections au Parlement européen face au parti d’extrême droite « Communauté nationale » avec une différence significative.
Après cette lourde défaite, Macron dissout le Parlement français et ordonne des élections anticipées. Les observateurs ont qualifié cette décision de tremblement de terre politique en France, estimant que des élections anticipées donneraient à l’extrême droite du pays une réelle chance d’accéder au pouvoir politique après des années de marginalisation.
Dans une interview, Macron a souligné que la Constitution française est claire sur la position de la présidence, indépendamment des résultats électoraux, et a rejeté les prédictions de défaite de son parti. Il a qualifié la politique de domaine « dynamique » et a déclaré ne jamais avoir cru aux sondages.
Pendant ce temps, Eric Ciotti, chef du parti conservateur « Les Républicains », a appelé à une coalition avec le parti d’extrême droite de l’Assemblée nationale. Cette proposition a suscité des critiques au sein de son parti, certains députés menaçant de le quitter. Cette fracture au sein des Républicains, un parti avec un héritage politique important en France, souligne les tensions croissantes dans le paysage politique français.
La réaction des marchés financiers européens à ces développements politiques a été négative, avec une forte chute de la Bourse de Paris et des indices boursiers dans d’autres pays européens. Les investisseurs craignent notamment la nationalisation des entreprises en cas d’arrivée au pouvoir de groupes d’extrême droite.
Jordan Bardella, âgé de 28 ans, est devenu un acteur majeur de la scène politique française en tant que chef du Parti national-social. Marine Le Pen, quant à elle, continue de diriger les représentants de ce parti au Parlement français.