Lors du sommet du G7 en Italie, les États-Unis ont annoncé une nouvelle série de contrôles et de sanctions à l’exportation « percutants » visant à cibler les entreprises et les réseaux soutenant l’effort de guerre de la Russie, selon les déclarations de John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. Cette mesure vise à augmenter les coûts pour la machine de guerre russe, soulignant une escalade dans la pression internationale contre Moscou.
Selon Reuters, de nouvelles sanctions, incluant des restrictions sur la vente de puces semi-conductrices et d’autres produits, sont également prévues pour être imposées aujourd’hui par les États-Unis à la Russie. Parallèlement, les membres du G7 et l’Union européenne envisagent d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine, une initiative qui sera discutée lors de la réunion des dirigeants du G7 à Fasano, en Italie.
Le président américain Joe Biden a confirmé un accord avec Emmanuel Macron pour utiliser ces avoirs gelés afin d’aider directement l’Ukraine, malgré les objections de la Russie qui qualifie cette action d’expropriation contraire au droit international.
Depuis le début de l’attaque contre l’Ukraine, les pays occidentaux ont confisqué plus de 330 milliards de dollars d’actifs de la Banque centrale russe à l’étranger.
La Russie a souligné que toute tentative de confisquer les avoirs gelés de la Russie ou de ses ressortissants est définie comme une expropriation et est contraire à la Constitution européenne et aux lois internationales, et a menacé de prendre des mesures appropriées si les pays occidentaux ripostaient.