Donald Trump a été averti par les services de renseignement américains de l’existence de menaces d’assassinat formulées par l’Iran, a annoncé son équipe de campagne. Ces menaces « réelles et spécifiques » viseraient à déstabiliser les États-Unis en s’attaquant à l’ancien président, candidat à l’élection présidentielle de 2024.
Un communiqué de sa campagne a précisé que ces menaces avaient pour objectif de semer le chaos dans le pays à l’approche de l’élection présidentielle de novembre. Toutefois, aucun détail supplémentaire n’a été fourni, et il reste incertain si ces menaces sont récentes ou s’inscrivent dans la continuité de précédentes alertes.
De son côté, Téhéran a nié toute implication, rejetant ces accusations comme étant « malveillantes ». L’Iran a par le passé démenti toute ingérence dans les affaires américaines, y compris les accusations de complots contre Trump ou ses proches collaborateurs.
Sur la plateforme X (anciennement Twitter), Donald Trump a déclaré : « Ma vie est menacée par l’Iran », affirmant que des tentatives antérieures contre lui avaient échoué mais qu’un nouvel essai restait probable. Il a également remercié le Congrès pour avoir approuvé des fonds supplémentaires destinés à renforcer sa protection par les services secrets américains.
Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne Trump, a déclaré que les menaces se sont intensifiées ces derniers mois et que les agences de sécurité travaillent de concert pour assurer la protection de l’ancien président et garantir une élection sans ingérence.
Cet épisode s’inscrit dans un contexte marqué par une tentative d’assassinat contre Trump survenue en juillet 2024 lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, au cours duquel l’ancien président a été blessé et une personne a été tuée. Les enquêteurs n’ont pas encore établi de lien avec l’Iran, mais cette attaque, suivie de l’arrestation d’un individu armé près du Trump International Golf Club en septembre, a renforcé les préoccupations concernant la sécurité de Trump.
En outre, la campagne de Trump a révélé que ses communications internes avaient été piratées le mois dernier, laissant supposer une implication d’agents iraniens. Ce climat de tension rappelle des épisodes antérieurs, comme le complot iranien de 2022 visant John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale, pour lequel un membre des Gardiens de la révolution avait été accusé.
Dans ce contexte de tensions croissantes, la protection de Donald Trump devient un enjeu central, tant pour sa campagne que pour les agences de sécurité américaines, alors que l’ancien président continue d’utiliser ces menaces pour critiquer la gestion de l’affaire par le ministère de la Justice.