4 octobre 2025 – Dans un retournement spectaculaire, le président américain Donald Trump s’est affirmé comme le véritable maître du jeu dans le conflit israélo-palestinien. Son intervention directe a non seulement surpris, mais visiblement déconcerté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, relégué au rôle d’exécutant d’un plan qu’il ne contrôlait plus.
Dans un entretien exclusif avec Axios, Trump a révélé comment il a persuadé Netanyahou de cesser les bombardements : « Je lui ai dit : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Tu n’as pas d’autre choix. » » Selon lui, cette pression directe, combinée à une diplomatie intensive en coulisses, a rapproché Israël et le Hamas d’un accord de paix après près de deux ans de conflit.
L’équipe de Trump, incluant son gendre Jared Kushner et l’envoyé spécial Steve Witkoff, s’est rendue en Égypte pour finaliser les détails techniques, notamment la libération des otages et la mise en œuvre d’un accord durable. Trump a insisté sur l’acceptation générale du plan : « Notre plan a été largement accepté ; tous les pays du monde l’approuvent. Bibi le soutient. Le Hamas a fait du chemin ; il veut le mettre en œuvre. Nous devons maintenant le mener à bien. »
Trump a salué l’appui du président turc Recep Tayyip Erdogan, qu’il décrit comme un « dur à cuire mais un ami fidèle », pour faire pression sur le Hamas afin de libérer les otages. Selon un responsable américain, Trump a personnellement demandé à Erdogan de s’assurer que le Hamas ne rejette pas l’accord, renforçant ainsi l’architecture diplomatique internationale entourant cette trêve.
La décision de Trump de demander à Israël de suspendre ses frappes aériennes a pris Netanyahou de court. Même le Premier ministre israélien, traditionnellement soutenu par Trump, a été ébranlé par cette directive publique et pressante. L’armée israélienne a depuis adopté des mesures défensives, limitant les frappes au strict nécessaire pour protéger ses forces.
« Bibi est allé trop loin, et Israël a perdu une grande partie du soutien international. Je vais maintenant regagner tout ce soutien », a déclaré Trump, soulignant que la guerre à Gaza avait isolé Israël sur la scène internationale.
Le Hamas a accepté le plan de Trump et s’est dit prêt à libérer tous les otages, vivants ou décédés, à condition que l’armée israélienne se retire complètement de Gaza. Les pays médiateurs, notamment le Qatar et l’Égypte, ont salué cette position et entamé les préparatifs pour relancer les négociations de paix. Toutefois, l’organisation palestinienne a averti que la restitution des corps prendrait du temps, rendant irréaliste le délai de 72 heures initialement fixé par la Maison Blanche.
Dans ce scénario inédit, Netanyahou apparaît comme un dirigeant éclipsé par l’autorité de Trump, obligé de se conformer à un plan qu’il n’a ni imaginé ni contrôlé. La trêve de Gaza pourrait bien être le fruit d’une diplomatie américaine autoritaire, où le président américain se pose en maître absolu du jeu, dictant à la fois les termes aux belligérants et les rythmes des négociations.
Trump transforme la diplomatie traditionnelle en une stratégie de choc, humiliant Netanyahou sur la scène internationale et forçant le Hamas à accepter des conditions qu’il n’aurait jamais envisagées sans la pression américaine. Si l’accord tient, ce sera moins le triomphe d’Israël que la victoire d’un Trump omniprésent, imposant sa loi et remodelant à lui seul l’issue d’un conflit vieux de décennies.