Le Gouvernement algérien a réagi hier samedi 28 novembre, à la récente résolution adopté par parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie.
Dans un communiqué rendu public, samedi, le ministère des affaires étrangères (MAE) et par la voix de son Porte- parole, Nourredine Sidi Abed, a fustigé, un Parlement Européen qui «a cru devoir adopter, selon une procédure dite « d’urgence » pour le moins douteuse, une nouvelle résolution sur la situation en Algérie dont le contenu outrancier se résume à un chapelet d’injures et d’avanies à l’endroit du Peuple algérien, de ses institutions et de l’Etat algérien».
Selon le MAE, l’Algérie “condamne avec force cette résolution qui ne peut avoir pour conséquence que de porter atteinte aux relations de l’Algérie avec ses partenaires européens, à un moment où tout plaide pour l’approfondissement du dialogue et de la coopération dans un cadre de sérénité et de responsabilité”.
“Ce document prêterait à sourire s’il n’était truffé d’allégations et d’accusations gravissimes et malveillantes proférées par des parlementaires contre les autorités algériennes, accusations allant de la détention arbitraire jusqu’à des actes de torture prétendument commis contre des membres du « Hirak » interpellés par les services de sécurité”, note le document du ministère des affaires étrangères.
L’Algérie dément “en cette circonstance, à apporter le démenti le plus méprisant à l’ensemble des accusations fallacieuses colportées au sein de l’hémicycle Européen et traduites par cette dernière résolution”, souligne même communiqué en rappelant que l’Algérie “entretient avec ses partenaires européens des relations fondées sur les principes de l’égalité souveraine, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’autre”.
Au terme, l’Algérie rejette le fait qu’une “institution européenne, fût-elle élue, s’immisce de manière aussi grossière et inadmissible dans ses affaires intérieures”, a conclu le document du MAE.
Pour rappel, le parlement européen a voté le jeudi 26 novembre, une résolution d’urgence sur la détérioration des droits de l’homme en Algérie.