Plusieurs milliers de personnes sont de nouveau descendues dans la rue dans la capitale d’Alger et plusieurs d’autres villes algériennes pour le 116e vendredi du mouvement populaire.
Les manifestants ont, une nouvelle fois, scandé et brandi des slogans exprimant leur rejet des élections législatives prévues pour le 12 juin prochain et la revendication d’une période de transition et le soutien à tous les détenus d’opinion.
« Pas d’élections avec les gangs »,« Les élections sont une comédie, c’est un problème de légitimité », ou encore « Généraux dégagez, il n’y aura pas de vote cette année), ont lancé les protestataires.
Les hirakistes ont également réclamé la libération de tous les détenus du Hirak et l’arrêt de la répression.
La connexion internet a été totalement coupée dans plusieurs régions en Algérie notamment à Alger-centre pour empêcher les manifestants de diffuser des images ou des vidéos retraçant le déroulement des marches populaires du Hirak qui ont mobilisé des foules nombreuses dans plusieurs villes importantes du pays.
A rappeler que l’Algérie a enregistré, une recrudescence de la répression et des interpellations des manifestations, des opposants politiques et des journalistes, à quelques semaines des élections législatives du 12 juin prochain.
Selon un décompte du Comité national pour la libération des détenus (CNLD), près de 75 activistes et manifestants purgent des peines de prison ou sont incarcérés dans l’attente de leur jugement.