Le Président de la République a demandé hier dimanche 21 novembre au gouvernement d’accorder une chance aux jeunes entrepreneurs en difficulté, ayant bénéficié de crédits de soutien à l’emploi en les exemptant des poursuites judiciaires, a annoncé un communiqué du conseil des ministres.
« Le Président de la République a donné des instruction pour accorder une chance aux jeunes en difficulté, ayant bénéficié de crédits de soutien à l’emploi, en les exemptant des poursuites judiciaires tout en adoptant une approche économique en matière de traitement selon un échéancier de remboursement des dettes », a détaillé le document du conseil des ministres rapporté par l’’APS.
Lors du conseil des ministres , le président de la République a instruit également de « consolider la gestion de l’Agence nationale d’appui et de développement à l’entrepreneuriat (ANADE), de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANJEM) et de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC), en les plaçant sous la tutelle du ministère délégué à le Premier ministre chargé des microentreprises, dans un délai maximum d’un mois.
Selon le même communiqué, ce ministère est chargé de présenter un recensement périodique semestriel concernant le nombre des postes d’emploi créés.
Il est à rappeler que le ministre du Travail a signé en 2017 une convention avec cinq banques publiques pour accompagner les micro-entreprises en difficultés de remboursement de leurs dettes. Vers le fin 2019, 160.000 micro-entreprises avaient remboursé leurs dettes vis-à-vis des banques et bénéficié de l’effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés.