Le procureur de la République du tribunal de Chlef a réclamé ce lundi 15 août trois ans de prison ferme assortis d’une amende de 100.000 DA à l’encontre de l’activiste et le militant politique Rachid Nekkaz , rapporte aujourd’hui le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page facebook.
Poursuivi dans le cadre de la même affaire, le représentant du ministère public a prononcé 3 ans de prison assortis d’une amende de 100 000 dinars à l’encontre de ses deux avocats, Abdelkader Chohra et Yacine Khelifi, ainsi que son infirmier Hamza Djabri.
Le procès de l’ancien candidat à la candidature à la présidentielle avortée du 18 avril 2019, Rachid Nekkaz, de l’avocat Chohra Abdelkader ainsi que Hamza Djabi s’est ouvert ce lundi matin au tribunal de Chlef.
Rachid Nekkaz est poursuivi dan cette affaire pour les chefs d’inculpation d’ « incitation à un attroupement non armé, outrage et insulte à un employé dans l’exercice de ses fonctions, publication et promotion auprès du public de fausses nouvelles qui porteraient atteinte à la sécurité à la paix ou stabilité de la société , travaillant à mettre en danger la sécurité ou la tranquillité ou la stabilité de la société, travaillant à porter atteinte à l’intégrité de l’unité de la nation », indique le CNLD.
Les avocats Abdelkadir Chohra et Hamza Djabri sont poursuivis pour « participation à la diffusion et à la promotion de fausses nouvelles auprès du public qui porteraient atteinte à la sécurité la tranquillité ou la stabilité de la société, participation à des travaux portant atteinte à l’intégrité de l’unité de la nation».
Dan une autre affaire, la cour d’appel criminelle du conseil de la magistrature d’Alger avait condamné dimanche 3 juillet dernier, l’activiste et le militant politique Rachid Nekkaz à une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 dinars. Les charges retenues contre Rachid Nekkaz sont « incitation à un rassemblement non armé, et avoir tenté d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit de vote ».
Arrêté pour la première fois en décembre 2019, le militant rachid nekkaz avait été libéré le 19 février 2021 après la grâce présidentielle délivrée par le président de la république, abdelmadjid tebboune à la suite d’une précédente condamnation.