Le pôle pénale économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) vient de condamner ce mercredi, Saïd Bouteflika, frère et conseiller particulier de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, poursuivi pour corruption et recel de revenus de corruption, à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de DA.
Poursuivis dans le cadre de la même affaire, Ali Haddad et Ahmed Maazouz ont été condamnés à la même peine tandis que Mahieddine Tahkout a écopé d’une 15 ans de prison ferme assortis d’une amende de 8 millions de DA.
Le même tribunal a condamné les frères Kouninef (Réda, Abdelkader Karim et Tarek-Noah ) à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de DA chacun alors que leur sœur Souad a été condamnée à 15 ans de prison ferme avec confirmation du mandat d’arrêt international lancé à son encontre.
Pour sa part, Mohamed Bairi a été condamné à une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende 8 millions DA.
Les frères Tahkout Hamid, Nacer et Rachid ont été condamnés à 5 ans de prison ferme et à une amende de 8 millions de DA alors que l’ancien député Tahar Missoum dit « spécifique » a écopé de deux (2) ans de prison ferme assortis d’une amende de 8 millions de DA.
Par ailleurs, la même instance judiciaire a prononcé contre l’accusé Aghilas Haddad 3 ans de prison ferme assortis d’une amende de 8 millions de DA alors que l’ancien directeur général de la Banque nationale d’Algérie (BNA), Aboud Achour a été condamné à deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 500.000 DA.
D’autres peines entre 10 ans de prison ferme et un an de prison ont été prononcées contre les autre accusés,tandis que d’autres ont été acquittés.
A noter que la même institution judiciaire a condamné Saïd Bouteflika, Mahieddine Tahkout, les frères Kouninef et Ali Haddad à verser in solidum un montant de 400 milliards de DA au Trésor public à titre de compensation, avec confiscation de tous leurs fonds, revenus et biens illégaux.
Les chefs d’inculpation retenus à l’encontre des accusés dans cette affaire sont « blanchiment d’argent et transfert de biens issus d’activités criminelles ».