Lors d’une escapade inspectrice à Alger le jour saint de l’Aïd el-Fitr, notre cher ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, s’est trouvé soudainement pris d’un accès de contrariété en contemplant l’envolée des prix, notamment ceux de la banane.
Oh, la banane ! Son prix s’est élevé au-dessus des nuages, sans justification aucune, tandis que les prix mondiaux flirtent à peine avec le demi-dollar. Monsieur Zitouni s’est indigné, clamant haut et fort que le coût de production de ce fruit, marges comprises, ne devrait pas dépasser les 200 DA.
Mais pas de panique, camarades consommateurs ! Notre vaillant ministre a juré de traquer sans relâche les spéculateurs à l’origine de cette flambée des prix, promettant une application stricte de la loi pour les punir comme il se doit.
« Nous allons agir, et la loi sera appliquée avec fermeté contre les coupables de cette envolée », a-t-il déclaré avec une détermination digne des plus grands justiciers. Il a également mis en garde contre les pratiques spéculatives qui sèment le chaos dans les prix et font grincer des dents les pauvres consommateurs.
Pendant ce temps, notre ministre a tenté d’expliquer cette folle hausse des prix en recentrant les efforts sur d’autres produits, laissant ainsi la porte ouverte à la spéculation sur la banane. Et quelle surprise ! Certains commerçants malicieux en ont profité pour faire grimper les prix à des sommets inimaginables. Ah, l’art de tirer profit des situations tendues !