Le conseil se réunit ce lundi pour évaluer les comptes et le vote de défiance.
Le FC Barcelone attend le vote de défiance, annoncée pour dimanche et lundi prochains, 1er et 2 novembre, après que les autorités catalanes ont refusé la proposition d’accorder au club 15 jours pour organiser le référendum qui doit décider de la continuité de la directive de Josep Maria Bartomeu.
Le conseil d’administration de Barcelone prévoit de se réunir ce lundi pour évaluer le moment et assumer la décision – d’activer le vote après avoir renforcé le protocole d’action – ou, au contraire, de persévérer dans le report du processus en raison des nouvelles mesures initiées par le covid 19 après le report de l’assemblée prévue dimanche dernier – la date maximum pour l’organiser est le 31 décembre.
Le référendum doit être convoqué avec un minimum de cinq jours de marge. La capacité de manœuvre est minime pour Bartomeu.
Les signatures validées sont 19.380 sur les 16521 nécessaires – Bartomeu pourrait démissionner si les circonstances actuelles, conditionnées par les statuts du Barça, sont maintenues. Certains dirigeants sont également proposé à la démission de leurs fonctions et à la cession de la place à une commission de gestion, circonstance qui ne permettrait pas au conseil actuel d’équilibrer les comptes comme c’était la priorité de Bartomeu.
La décision du conseil d’administration sur sa continuité et le vote de défiance conditionnent également les mouvements électoraux, en attendant surtout Joan Laporta. L’ancien président semble déterminé à assister à des élections auxquelles Víctor Font, Toni Freixa, Agustí Benedito, Lluís Fernandez Ala et Jordi Farré, promoteur du vote de défiance, sont actuellement soutenus par Font et Martínez Alá.
Les candidats sont très conscients de la grave situation économique du club, qui doit également fermer la table de négociation avant le 5 novembre pour appliquer une nouvelle baisse de salaire aux travailleurs et aux joueurs professionnels du Barça.
La directive espère que les pertes des exercices conditionnés par la pandémie ne seront pas prises en compte aux fins des garanties dans les clubs qui ne sont pas des sociétés anonymes sportives – en attendent la décision du Conseil supérieur des sports.