Le match Liberia-Algérie, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025, s’annonce comme un défi complexe pour Vladimir Petkovic, qui dirige sa sixième rencontre à la tête des Fennecs. Le sélectionneur doit composer avec des conditions peu favorables, notamment une pelouse synthétique et plusieurs absences majeures dans son effectif.
La surface artificielle du stade Antoinette Tubman constitue une source d’inquiétude pour Petkovic, en particulier pour une équipe algérienne habituée aux terrains en gazon naturel. Cette surface, associée à des conditions climatiques difficiles, pourrait limiter les performances des joueurs, dont la majorité évolue en Europe sur des pelouses naturelles. Malgré les efforts du staff technique pour s’adapter, avec plusieurs séances d’entraînement sur des terrains synthétiques à Sidi Moussa, l’incertitude persiste quant à la capacité des joueurs à briller dans ces conditions.
Les absences de Riyad Mahrez, Ismaël Bennacer et Houssem Aouar, blessés après le premier match contre la Guinée équatoriale, ajoutent une complexité supplémentaire pour Petkovic. Leur absence pourrait perturber la cohésion et l’efficacité de l’équipe, bien que certains joueurs expérimentés comme Ramy Bensebaïni et Youcef Atal pourraient apporter des solutions.
L’Algérie, actuellement en tête de son groupe avec 3 points, doit surmonter ces obstacles pour consolider sa position et se rapprocher de la qualification pour la CAN 2025. Ce match contre le Liberia est donc un test crucial pour la résilience et l’adaptabilité des Fennecs.