Le coup est dur pour Manchester City. En effet, à moins de deux semaines du coup d’envoi de la Coupe du monde des clubs (15 juin – 13 juillet), Mateo Kovacic a dû subir une opération du tendon d’Achille. Par conséquent, son indisponibilité est estimée à trois mois, privant ainsi les Skyblues d’un joueur clé dans la rotation de Pep Guardiola.
Depuis son arrivée en provenance de Chelsea, Kovacic s’est imposé comme un élément essentiel du milieu mancunien. Doté d’une excellente lecture du jeu, capable de résister à la pression et de gérer le tempo, il constituait une alternative précieuse à Rodri, tout en pouvant évoluer plus haut si besoin. Cependant, sa blessure oblige Guardiola à envisager d’autres options.
Heureusement pour City, Rodri est de retour. Ballon d’Or en titre, il reste le véritable maître à jouer de l’équipe. Toutefois, sans Kovacic pour le soutenir ou le soulager, la charge de travail s’alourdit, rendant la gestion physique de l’Espagnol cruciale tout au long du tournoi.
Pour compenser l’absence du Croate, Guardiola pourrait avancer Phil Foden ou reculer Bernardo Silva d’un cran. Ces deux joueurs apportent volume de jeu et créativité, capables de compenser le manque d’un relayeur pur. Cela implique cependant des ajustements sur les ailes.
Ainsi, Foden pourrait occuper un rôle de milieu offensif ou relayeur. Par ailleurs, Bernardo pourrait épauler Rodri dans un double pivot technique.
Par ailleurs, cette situation pourrait offrir une opportunité aux « seconds couteaux » de s’imposer. En effet, Matheus Nunes, recruté pour sa capacité à casser les lignes, ou Rico Lewis, joueur polyvalent et discipliné, pourraient intégrer le onze de départ selon le profil de l’adversaire.
Cependant, Nunes manque encore de rythme malgré sa puissance, tandis que Lewis reste jeune et un peu tendre pour ce niveau d’exigence.
Enfin, privé de Kovacic, Guardiola pourrait aussi revoir son système tactique et revenir à un 4-2-3-1 avec John Stones aux côtés de Rodri. Le défenseur anglais a déjà brillé dans un rôle hybride défenseur-milieu, offrant un profil plus défensif qui permettrait de solidifier l’entrejeu.