L’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille, Clinton Njie, refait parler de lui — mais cette fois dans les colonnes judiciaires. L’international camerounais, aujourd’hui âgé de 31 ans, a été condamné en France à verser 66.000 euros à une société de location de voitures de luxe, après avoir omis de régler les mensualités d’une Bentley d’une valeur de 320.000 euros, qu’il avait louée en 2017.
Les faits remontent à l’époque où Njie évoluait sous les couleurs de l’OM. Il avait alors conclu un contrat de leasing pour profiter d’une Bentley flambant neuve. Mais à partir de 2019, coïncidant avec son départ vers le club russe du Dynamo Moscou, le joueur aurait arrêté de payer sans avertir la société. La voiture n’a jamais été restituée dans les délais, conduisant à sa saisie, puis à sa vente aux enchères. Toutefois, la revente n’a pas permis de couvrir l’intégralité des sommes dues.
Saisi par l’entreprise lésée, le tribunal d’Aix-en-Provence a statué en l’absence du joueur, qui ne s’est pas présenté au procès. La décision est tombée : Clinton Njie doit indemniser la société à hauteur de 66.000 euros, sans compter les intérêts supplémentaires. Une condamnation judiciaire qui entache encore un peu plus l’image d’un joueur dont la carrière prometteuse semble depuis longtemps en perte de vitesse.
Une carrière éclipsée par les péripéties hors terrain
Clinton Njie avait été présenté comme un grand espoir du football africain à ses débuts à Lyon. Passé par Tottenham, Marseille, puis la Russie, il évolue désormais loin des projecteurs au Rapid Bucarest, en Roumanie. Sa première saison est restée discrète : douze apparitions, deux buts. Avant cela, il avait brièvement joué en Turquie à Sivasspor.
Mais depuis plusieurs années, c’est davantage son comportement extra-sportif qui attire l’attention. Cette affaire de voiture de luxe oubliée rappelle les problèmes de gestion et les erreurs contractuelles qui touchent parfois des joueurs précocement propulsés dans le monde de la célébrité et de l’argent.