La Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) a frappé fort dès le premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF. Sa victoire nette 2-0 face aux Bibiani Gold Stars du Ghana a provoqué un véritable séisme dans le club ghanéen.
En effet, la défaite a été si cinglante que les Bibiani Gold Stars, champions en titre de la Premier League locale, ont décidé de se séparer immédiatement de leur entraîneur, Frimpong Manso. Une décision radicale qui illustre la pression immense qui règne dans la compétition africaine : un faux pas peut coûter bien plus qu’un simple match perdu.
Face à une JSK parfaitement organisée et réaliste, le club ghanéen a révélé des lacunes flagrantes en défense et dans la gestion des moments clés du jeu, confirmant que l’expérience continentale des équipes nord-africaines reste un facteur déterminant. Pour Bibiani, cet échec ne représente pas seulement un revers sportif, mais aussi un sérieux coup porté à leur image.
Du côté kabyle, cette réaction ghanéenne est un signe clair de la force retrouvée de la JSK sous la houlette de Zinnbauer. Après plusieurs années d’absence sur la scène continentale, le club a démontré qu’il restait une formation redoutable, capable de dicter son rythme même face à des adversaires réputés.
Si les Canaris confirment leur domination lors du match retour à Tizi Ouzou, le deuxième tour pourrait les opposer à l’US Monastir, annonçant un derby maghrébin explosif et hautement disputé.
Cet épisode rappelle une vérité incontournable ,en Ligue des Champions de la CAF, chaque match compte, chaque erreur se paie au prix fort, et parfois… un entraîneur en fait les frais.