À l’approche du sprint final des éliminatoires du Mondial 2026, l’équipe de France traverse une nouvelle vague de blessures qui met à rude épreuve la profondeur du groupe de Didier Deschamps. Avec Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Adrien Rabiot forfait pour les duels contre l’Ukraine (13 novembre au Parc des Princes) et l’Azerbaïdjan (16 novembre), les Bleus doivent composer sans trois éléments clés. Pourtant, une seule victoire suffit pour valider la qualification – un objectif à portée de main malgré les absents.
Rien n’est jamais simple pour l’équipe de France en cette fin d’année. Déjà privée de plusieurs cadres en octobre, la sélection tricolore doit encore faire sans des joueurs essentiels. Ousmane Dembélé, touché lors du match PSG–Bayern (1-2), rechute à peine revenu de blessure. L’ailier parisien, Ballon d’Or 2025, n’a disputé que 35 minutes sous le maillot bleu cette saison, victime de pépins physiques à répétition. De son côté, Désiré Doué s’est blessé à la cuisse droite face à Lorient (1-1) et sera absent plusieurs semaines. Adrien Rabiot, lui, reste sur le flanc depuis le 19 octobre à cause d’un mollet douloureux, une situation que son entraîneur Massimiliano Allegri a clairement commentée : « Après un mois d’arrêt, difficile d’imaginer qu’il puisse jouer. »
La France n’a pourtant besoin que d’une victoire pour valider son ticket pour le Mondial nord-américain (11 juin – 19 juillet 2026). Une victoire contre l’Ukraine le 13 novembre au Parc des Princes suffirait, avant un déplacement plus abordable en Azerbaïdjan le 16 novembre. Mais les Bleus devront faire preuve de cohésion, d’autant que les blessures s’accumulent au fil des rassemblements.
La bonne nouvelle vient des retours. Bradley Barcola, forfait le mois dernier, est de nouveau disponible. Rayan Cherki, impressionnant avec Manchester City (deux passes décisives pour Haaland contre Bournemouth), pourrait retrouver les Bleus. Christopher Nkunku, Kingsley Coman et Randal Kolo-Muani reviennent aussi dans la discussion, apportant des solutions offensives à un secteur encore instable. Les jeunes Maghnès Akliouche et Hugo Ekitike espèrent quant à eux profiter de la situation pour convaincre le sélectionneur.
Malgré les blessures, l’objectif reste inchangé : décrocher sans trembler le précieux billet pour les États-Unis, le Mexique et le Canada. Mais cette hécatombe répétée illustre un défi majeur pour les Bleus, maintenir un groupe compétitif dans la durée, à quelques mois d’un Mondial où la France visera, encore, la victoire finale.

























