L’Arabie Saoudite vient de lancer un avertissement retentissant aux prétendants africains : sa victoire contre la Côte d’Ivoire (1-0) jeudi 14 novembre 2025 à Jeddah n’est pas un simple exploit, mais un signal d’alarme pour l’Algérie. Sous la direction d’Hervé Renard, les Falcons ont imposé une discipline tactique et une intensité physique qui exposent cruellement les limites défensives et la gestion de la pression des adversaires.
Le but précoce de Saleh Al-Shehri à la 6ᵉ minute, fruit d’une erreur individuelle de Wilfried Singo, illustre à quel point une simple imprécision peut être fatale face à un adversaire aussi méthodique. La Côte d’Ivoire, pourtant solide défensivement, n’a pas trouvé la solution ; l’Algérie, si elle reproduit ces approximations, risque de payer le prix fort.
L’Algérie, qui affrontera les Saoudiens mardi 18 novembre au Prince Abdullah Al-Faisal Stadium de Jeddah, doit tirer des leçons précieuses de cette rencontre. La Côte d’Ivoire, pourtant réputée pour sa solidité défensive, a cédé dès la 6e minute sur une banale erreur individuelle de Wilfried Singo, exploitée par Saleh Al-Shehri pour l’unique but de la partie. Cela illustre parfaitement qu’en face d’un adversaire bien structuré, chaque perte de balle peut se révéler fatale. Si les Fennecs reproduisent de telles approximations, les retombées pourraient être immédiates et lourdes de conséquences, surtout dans un contexte de préparation intense pour la CAN
La recette saoudienne est limpide, un pressing haut associé à une organisation défensive compacte génère un stress permanent chez l’adversaire, ferme les espaces et restreint les choix offensifs. Les Falcons ont exécuté ce plan à la perfection, obligeant les Ivoiriens à subir et à miser sur des fulgurances individuelles – comme celles d’Amad Diallo ou Sébastien Haller – qui se sont avérées vaines ce soir-là. L’Algérie, si elle ne s’adapte pas rapidement sur le plan tactique, risque de buter sur les mêmes écueils : un bloc offensif étouffé et une défense trop exposée aux contres fulgurants. Belmadi devra impérativement insister sur la fluidité des transitions et la solidarité collective pour contrer cette machine bien huilée.
Ce match amical n’est donc pas un simple galop d’essai : il agit comme un révélateur implacable des atouts et des vulnérabilités de l’effectif de Djamel Belmadi. Pour briller à la CAN 2025, les Verts exigent une refonte urgente de leur discipline défensive, une maîtrise accrue des phases de relance et une efficacité létale devant le but. Tout atermoiement dans ces ajustements pourrait métamorphoser ce qui n’était qu’une répétition en une leçon tactique cuisante, avec des répercussions directes sur la confiance collective.

























