Au 20 décembre 2025, l’affaire des insultes proférées par Massimiliano Allegri à l’encontre de Gabriele Oriali continue de provoquer de vives réactions en Italie. Selon les informations concordantes de La Gazzetta dello Sport et d’autres médias italiens réputés fiables, les inspecteurs fédéraux de la FIGC, présents à Riyad lors de la demi-finale de la Supercoppa Italiana, ont consigné dans leur rapport des « offenses personnelles répétées » imputées à l’entraîneur de l’AC Milan.
Le procureur fédéral Giuseppe Chinè a déjà été saisi de ce rapport, rendant inutile tout recours à la « preuve TV ». Une sanction apparaît désormais inévitable : elle pourrait aller d’une lourde amende à une suspension à purger en Serie A. La décision du Juge Sportif est attendue dans les prochains jours, possiblement dès demain.
Les faits remontent à la 89e minute de la rencontre Napoli–Milan, disputée le 18 décembre à Riyad, remportée 2-0 par les Napolitains grâce à des buts de David Neres et Rasmus Højlund. La tension est montée après plusieurs décisions arbitrales controversées, débouchant sur une altercation verbale particulièrement virulente entre Allegri et Gabriele Oriali, proche collaborateur d’Antonio Conte. Des vidéos et des lectures labiales diffusées sur les réseaux sociaux ont mis en évidence des insultes telles que « coglione », « idiota » ou « leccaculo ».
Le lendemain, le 19 décembre, la SSC Napoli a publié un communiqué officiel condamnant fermement le comportement d’Allegri, qualifié d’« agression totalement hors de contrôle », soulignant que la scène avait été captée par pas moins de 33 caméras. L’absence de poignée de main entre Allegri et Conte après le coup de sifflet final a encore accentué la rivalité entre les deux techniciens.
Sportivement, Napoli s’est qualifié pour la finale de la Supercoppa Italiana, où il affrontera Bologna le 22 décembre, après l’élimination de l’Inter aux tirs au but dans l’autre demi-finale. Milan, éliminé prématurément, se recentre désormais sur la Serie A, où le club occupe la deuxième place. En conférence de presse, Allegri a tenté de minimiser l’incident, évoquant de simples « choses de terrain », tout en appelant au calme afin de préserver les objectifs de qualification pour la Ligue des champions.
Cette controverse illustre une nouvelle fois la tension extrême qui entoure le football italien de haut niveau. Une sanction exemplaire contre Allegri pourrait faire jurisprudence et relancer le débat sur la conduite des entraîneurs en bord de terrain.


























