De retour à la Wanda Metropolitano avec le maillot de Barcelone, Antoine Griezmann a été victime de slogans agressifs dans les gradins. Le joueur français devait vivre avec les colères des tribunes lors du match à chaque occasion qui touchait le ballon. Mais l’animosité du public alla plus loin, ce qui vint à souhaiter sa mort.
» Griezmann doit mourir » a pu être entendu pendant quelques instants dans les gradins où se trouvent les ultras. Au même moment, une bannière était affichée avec le slogan « tu voulais avoir un nom et tu as oublié d’être un homme ».
L’amende économique pouvant aller jusqu’à 90 000 euros et la fermeture totale ou partielle du stade
La Ligue, par l’intermédiaire de son département d’intégrité, étudiera aujourd’hui les images et les audios de ce qui a été vécu dimanche dernier à Wanda et dénoncera avec une totale probabilité ces slogans offensifs devant le comité de compétition de la Fédération du football et sa Commission d’antiviolence.
A cette occasion et en raison de la gravité des insultes subies par le joueur français, la punition d’Antiviolence ne pourrait pas faire l’objet d’une simple amende, mais aller au-delà. La commission pourrait proposer de fermer la partie du groupe Wanda à partir de laquelle les insultes ont été proférées.
L’intonation de chansons incitant à la violence ou constituant un mépris manifeste pour les personnes impliquées dans la réunion ».
Dans son code de discipline, l’agence qualifie ce type d’action de très grave au sens de son article 69: « L’intonation de chansons incitant à la violence ou constituant un mépris manifeste pour les personnes impliquées dans la réunion ».
Le même code disciplinaire prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 90 000 euros et la fermeture totale ou partielle du stade, lorsque la zone où ils se sont produits est définie, du match à la saison entière. Ceci dans le cas d’extrême gravité. Dans le cas le plus bienveillant, il pourrait s’agir d’un avertissement de fermeture partielle du stade et d’amende économique.