Pendant des années, les Néerlandais ont discuté de l’interdiction de la dissimulation. À l’heure actuelle, les burqas sont interdites dans les bureaux publics, les hôpitaux et les transports en commun.
Dorénavant, les vêtements recouvrant le visage, tels que les burqas ou les voiles, ne peuvent plus être portés dans les institutions publiques telles que les écoles, les hôpitaux, les bureaux ou même les bus et les trains. Le jeudi 1er août, une loi entrée en vigueur aux Pays-Bas interdisait le port de vêtements musulmans dans des lieux publics recouvrant complètement le visage. L’interdiction s’applique aux écoles, aux hôpitaux, aux agences gouvernementales et aux transports en commun. L’adoption de la loi aux Pays-Bas s’est accompagnée d’un débat houleux.
Le ministère de l’Intérieur a exhorté les autorités locales et les autorités à appliquer l’interdiction. Les responsables de la sécurité sont priés de dire aux femmes voilées de se montrer. S’ils refusent, ils peuvent se voir refuser l’accès aux bâtiments publics et s’exposer à une amende d’au moins 150 euros. L’interdiction s’applique également à d’autres revêtements de visage tels que les casques intégraux ou les cagoules. Le projet de loi avait été proposé en 2005 par le député d’extrême droite du Parti de la liberté, Herth Wilders, connu pour sa dure rhétorique anti-musulmane.
La France a été le premier pays d’Europe à interdire le voile intégral en 2011. Plusieurs pays ont suivi. En Allemagne, le voile facial (Nikab) et le vêtement intégral en burqa (burka) ne sont généralement pas interdits. Hesse, cependant, avait interdit la fonction publique en 2011. Outre la France, des lois similaires avaient déjà été adoptées en Belgique, au Danemark et en Autriche. En Allemagne, l’interdiction de porter des chapeaux et des vêtements couvrant le visage n’est valable que dans quelques États fédéraux.
Au Danemark, l’interdiction complète du voile anti-voile est en vigueur depuis exactement un an. Jusqu’à présent, selon les autorités, une amende de 134 à 1340 € a été infligée dans 39 affaires, dont 22 femmes portant Burqa ou Nikab.