Nintendo, Microsoft et Sony sont tous trois des leaders du jeu vidéo. Une position notamment possible grâce à une particularité : celle de proposer des exclusivités. Nintendo est sans doute l’un des plus forts sur ce terrain avec des franchises comme Zelda, Mario, Donkey Kong, etc. Sony se sera également illustré cette année avec God of War (et bientôt la suite de The Last of Us) tandis que Microsoft a récemment dévoilé Gears 5. Autant dire que si Google veut imposer Stadia, qui accusera tout de même des retards de livraison, il faudra pour ce dernier également proposer des jeux vidéo exclusifs.
Et c’est ce que compte faire Google, comme l’explique Jade Raymond, l’une des dirigeantes de Stadia.
Un studio Google a été officialisé pour créer des jeux vidéo exclusifs à Stadia.
Stadia comptera sur les exclusivités pour entrer dans la danse
À son lancement, le catalogue de Stadia sera bien maigre (et loin de proposer des exclusivités). Et même si ce dernier sera étoffé par des morceaux forts comme Doom Eternal ou Cyberpunk 2077, Google devra donc proposer des exclusivités pour pousser les joueurs à se tourner vers sa plate-forme face aux leaders Microsoft, Nintendo et XBox.
Et pour cela, Jade Raymond, l’une des dirigeantes de Stadia, a dévoilé la stratégie de Google en termes d’exclusivité.
Un premier studio « made by Google » a été lancé et sera basé à Montréal, rattaché à Stadia Games and Entertainment. L’objectif ? Proposer des jeux « à l’expérience unique » tout en se reposant sur le savoir-faire canadien en termes de création (pour ne pas citer Ubisoft ?). Bien évidemment, Jade Raymond invite « les meilleurs développeurs de la planète à nous rejoindre ».
Pour un énorme pari ou une grosse licence qui profitera au maximum du cloud, cela prendra sans doute des années. Mais nous avons beaucoup de jeux exclusifs en chanter qui montreront le potentiel de notre plate-forme. Les joueurs n’attendront pas quatre ans pour voir du contenu exclusif arriver. Il y en aura tous les ans et cela augmentera au fil des années.
Une nouvelle, il faut l’avouer, plutôt excitante. En revanche, Jade Raymond n’aura pas dévoilé de premières informations ou images des futures licences majeures de Stadia.