Un journal britannique a soulevé une nouvelle polémique en League anglaise en révélant les prix pratiqués par les clubs de Premier League pour que les plus petits voient leur rêve se réalisait. L’illusion d’un enfant de voir le rêve de rencontrer son idole du football se réaliser n’a pas de prix. Dans le cas de la Premier League, c’est le cas. Un journal britannique a révélé les prix pratiqués par la plupart des clubs de Premier League et de Championnat (première et deuxième division anglaise) afin que les petits fans aient la possibilité de sortir de la main des joueurs de leur équipe.
Jusqu’à 700 livres (un 830 euros) sont nécessaires pour payer les fans de West Ham dans les matchs les plus glamour, mais ils ne sont pas les seuls. Aston Villa et Norwich City demandent à leurs fans 500 livres (environ 590 euros) et d’autres, comme Crystal Palace, font des offres spéciales. Le prix augmente également si le capitaine est choisi: environ 100 euros de plus. Seule une petite partie des places est réservée aux actes des fondations des clubs ou ils le font par tirage au sort parmi les membres.
L’Everton facture 599 livres (711 euros) mais en fait don à une œuvre caritative. Ce n’est pas le cas du Tottenham de José Mourinho, le «seul» gros qui charge. Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester United, Manchester City, Newcastle et Southampton ne font pas affaire. La collecte par saison des clubs est d’un demi-million de livres (près de 600 000 euros).
«De nombreux clubs font don de leurs billetteries à des fins caritatives, mais il semble un peu ironique que cette œuvre de bienfaisance profite souvent aux communautés défavorisées, précisément à celles qui sont alors empêchées d’être des animaux de compagnie avec leurs prix élevés», explique Malcolm Clark, représentant de l’Association des fans de football.
Le chef de la commission des sports du Parlement britannique, Julian Knight, a estimé que ces montants privent les enfants des familles pauvres de la réalisation de leur rêve et de la participation aux matchs aux côtés de leurs stars préférées, et a critiqué ce qu’il a décrit comme la tendance à l’encontre du caractère populaire du football.