Le 28 décembre 2025, le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky se sont rencontrés pour discuter de la « phase finale » d’un plan de paix destiné à mettre fin à la guerre en Ukraine, qui dure depuis l’invasion russe de février 2022. Cette réunion, qualifiée de « terrific » par Trump et de « grande discussion » par Zelensky, a duré plus de trois heures et a été suivie d’une conférence de presse conjointe ainsi que d’appels avec plusieurs dirigeants européens.
Les deux dirigeants ont annoncé que des progrès substantiels avaient été réalisés sur un plan de paix en 20 points, élaboré conjointement par les équipes américaines et ukrainiennes. Donald Trump a estimé que 95 % des points étaient résolus, soulignant que Vladimir Poutine semblait « sérieux » quant à la paix. Zelensky a précisé que le plan était « à 90 % prêt », avec des garanties de sécurité pour l’Ukraine quasi finalisées, impliquant les États-Unis et les alliés européens.
Cependant, certains points restent épineux : la situation dans le Donbass, partiellement occupée par la Russie, et la gestion de la centrale nucléaire de Zaporijia, actuellement sous contrôle russe, font l’objet de discussions complexes. Les propositions incluent une zone démilitarisée pour le Donbass et une gestion conjointe ou bilatérale pour la centrale nucléaire.
Peu avant la rencontre, Donald Trump a eu un échange téléphonique « très productif » avec Vladimir Poutine, qui a été qualifié par le Kremlin de « amical ». Les deux présidents ont rejeté un cessez-le-feu temporaire, considérant que cela ne ferait que prolonger le conflit. Le Kremlin a toutefois insisté sur la nécessité pour l’Ukraine de prendre une « décision courageuse » concernant le Donbass.
Malgré cet optimisme, la situation reste tendue : des frappes russes massives ont frappé Kyiv et d’autres régions dans les jours précédant la rencontre, soulignant les défis qui persistent sur le terrain. Les prochaines étapes incluent la tenue de réunions des groupes de travail (sécurité et économie) dès la semaine prochaine et une possible rencontre élargie avec les dirigeants européens en janvier, afin de finaliser les garanties de sécurité.
Cette rencontre marque une intensification des efforts diplomatiques américains et pourrait représenter un tournant décisif pour la paix en Ukraine. Si un accord est conclu, il redéfinira la sécurité européenne ; dans le cas contraire, le conflit risque de s’enliser, avec des conséquences humaines et économiques dramatiques.



























