La militante du hirak et médecin gynécologue Amira Bouraoui a été condamnée hier dimanche 21 juin à une année de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience par le Procureur de la République près le Tribunal de Chéraga, a annoncé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Présentée devant le procureur de la République du même tribunal ,l’activiste politique est poursuivie pour six chefs d’accusation, dont « offense au président de la République, incitation à violer le confinement en exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger pendant la crise sanitaire et offense à l’islam ».
Interpellé chez elle le 17 juin, Amira Bouraoui est également accusée de publication via les réseaux sociaux d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale et susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public.
Mme Bouraoui, une gynécologue de 44 ans et mère de deux enfants, de 12 et 16 ans, elle est une des principales figures de la contestation Algérienne « hirak » , le mouvement populaire qui a poussé l’ancien président Abdelaziz Bouteflika à la démission en avril 2019.