La rareté de centaines de médicaments en Algérie dévoile les mensonges de Tebboune

Après que le président Abdelmadjid Tebboune ait menti et déclaré aux médias pro-régime que l’Algérie a un système de santé qui est le meilleur d’Afrique, et que le peuple algérien vit dans le luxe, ce qui fait vraiment rire. Dans la mesure où il affirme clairement les mensonges que le système des généraux diffuse aux citoyens algériens, subitement le système de santé algérien est devenu le meilleur du continent, et ce n’est pas nouveau. La commercialisation des mensonges et des illusions est une mode pour le régime des généraux depuis « l’indépendance » …
Le mensonge du président Abdelmadjid Tebboune a été dévoilé par le président du syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO), Messaoud Belambri, lorsqu’il a révélé que l’Algérie était témoin d’une pénurie historique de médicaments et toutes les maladies dans tous les secteurs sont concernés par ce manque considérable de médicaments, notamment les maladies chroniques, comme les maladies mentales, la tension artérielle ainsi que l’asthme. Ainsi, selon des chiffres officiels il y a 302 médicaments qui sont absents, tous nécessaires.
Messaoud Belamri a déclaré à la chaine 1 que « cette pénurie est réelle, on ne peut pas le nier et ce n’est pas la 1ère fois que cela arrive mais nous n’avons jamais atteint ce niveau très fort de manque de médicaments ».en ajoutant que nous étions optimistes par la création d’un ministère chargé de l’industrie pharmaceutique qui l’habilité à signer des programmes d’importation et à promouvoir l’industrie locale. Il a été promu au rang de ministère doté de pleins pouvoirs et créé par arrêté présidentiel. Mais les résultats sont absents, indiquant que les responsables ont confirmé qu’il n’y aura pas de pénurie de médicaments en septembre dernier et jusqu’à la fin de cette année, mais la réalité confirme le contraire puisqu’au cours du mois de juin, il y avait 150 médicaments presque introuvables sur le marché, portant le nombre en septembre à 250, et actuellement le nombre a atteint plus de 300 médicaments, et ces chiffres ne nous incitent pas à être optimistes, d’autant plus qu’ils sont susceptibles d’augmenter avec la crise du Coronavirus.