Le Parlement turc a approuvé, une motion prévoyant la prolongation de la mission en Libye pour 18 mois supplémentaires, à partir du 2 janvier prochain.
En Turquie, selon lequel la Chambre parlementaire a approuvé le mémorandum présenté par la présidence turque, qui prévoit le séjour des forces d’Ankara dans le pays d’Afrique du Nord pendant 18 mois supplémentaires. La motion a été approuvée par le Parti de la justice et du développement, le principal parti turc dirigé par le chef de l’État, Recep Tayyip Erdogan, et le Parti du mouvement nationaliste (MHP), tandis que les partis d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP) , Le Parti démocratique du peuple (HDP) et Good (İYİ) ont voté contre.
Selon ce qui est rapporté dans le texte de la motion, la décision de prolonger la mission des forces turques est justifiée par le fait qu’il existe des «menaces de la Libye» dirigées contre la Turquie et toute la région. Par conséquent, si de nouvelles tensions devaient éclater, les intérêts turcs dans le bassin méditerranéen et en Afrique du Nord en subiraient de graves conséquences. Cependant, il a été précisé par la présidence turque, une paix permanente et le cessez-le-feu convenu par les parties libyennes le 23 octobre, ainsi que le dialogue politique en cours, continuent d’être des éléments importants pour la Turquie. Ce dernier, par ailleurs, à la lumière du mémorandum sur la sécurité et la coopération militaire, signé avec le gouvernement de Tripoli le 27 novembre 2019, continuera à fournir un soutien, et notamment des conseils et des formations. Il remonte au 2 janvier 2020la décision du Parlement turc avec laquelle il a approuvé un décret autorisant le gouvernement du président Erdogan à envoyer ses troupes en Libye, en soutien à l’armée du gouvernement de Tripoli, (GNA).
Ensuite, il a été souligné dans la note de la présidence turque, en novembre 2019, Tripoli a lancé un appel à la Turquie, demandant un soutien pour faire face aux attaques rivales. Un appel auquel Ankara a effectivement répondu. Désormais, le pays s’est engagé à continuer de fournir le soutien nécessaire pour préserver le cessez-le-feu, dans le but de sauvegarder ses intérêts et de prévenir les risques sécuritaires découlant des «groupes armés illégitimes», dans le respect du droit international. En outre, il a été précisé par Ankara, il attirera également l’attention sur d’autres menaces potentielles, notamment la migration de masse, la fourniture d’une aide humanitaire à la population libyenne et le soutien nécessaire au gouvernement légitime.