Le président Abdelmajid Tebboune a donné hier dimanche 3 janvier ses instructions lors du conseil ministériel, pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur l’affaire du blé avarié importé de Lituanie, a annoncé un communiqué de la présidence de la République.
Dans cadre de cette affaire, le chef de l’État a également chargé le ministre des Finances de réaliser un audit comptable au sein de l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC), précise la Présidence.
Concernant le secteur des finances, le président Tebboune a estimé que le système bancaire était le point noir de secteur, insistant sur le travail de contrôle au niveau de toutes les banques, notamment le dossier de transparence dans l’octroi les prêts. A ce sujet, il a ordonné l’accélération de la numérisation de secteur douanier pour lutter contre la surfacturation et drainer la devise qui circule sur le marché noire.
Parlant du secteur de la pêche, le président Tebboune a instruit d’accorder des facilités nécessaires afin de lancer une industrie locale de bateaux pour permettre de développer la flotte nationale et augmenter la production nationale pour approvisionner le marché national.
A ce propos, le président a également chargé le gouvernement d’examiner le lancement de projets de partenariats dans le secteur de la pêche avec les différents partenaires des pays amis.
Par ailleurs et au sujet de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, le président de la République a mis l’accent sur l’impérative concrétisation de l’indépendance de chaque université et l’orientation vers un partenariat fructueux et un jumelage avec les universités étrangères, tout en appelant à l’intensification de la coopération entre les universités nationales et leurs homologues étrangères, à travers l’adoption d’une approche permettant d’ériger l’Université en véritable locomotive pour l’économie nationale grâce à l’innovation et la recherche appliquée.
Il convient de rappeler que l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) a importé le 9 novembre dernier 30.000 tonnes de blé tendre avariées de Lituanie par l’intermédiaire d’un fournisseur suisse. Un laboratoire spécialisé de la Gendarmerie nationale avait confirmé l’existence des substances chimiques qualifiées de dangereuses dans la quantité de blé importée.