Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, a participé hier lundi 8 février à la réunion ministérielle extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, qui s’est déroulé par vidéoconférence à l’initiative de l’Egypte et de la Jordanie, a annoncé le ministère des affaires étrangères et repris par l’agence officielle.
Dans un Tweet sur sa page « Twitter », le MAE a écrit « Je participe aujourd’hui au Caire à la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, consacrée au renforcement de la solidarité et de l’action arabe commune, et à l’ancrage des constantes et références arabes et internationales envers la cause palestinienne ».
Selon des sources diplomatiques, cette rencontre extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères tend à soutenir la cause palestinienne et à réaffirmer la position arabe constante et commune vis-à-vis des droits du peuple palestinien et de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant dans le respect des frontières de 1967, avec El Qods pour capitale.
Lors de son intervention devant les ministres arabes des AE, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum a tenu à remercier les pays à l’origine de cette initiative, avant d’insister sur le fait que la question nodale qui préoccupe au plus haut point les pays membres de cette guilde transnationale est bel et bien la question palestinienne.
A cette occasion, le représentant algérien a rappelé que « la cause palestinienne a traversé ces derniers temps une période particulièrement difficile à cause de l’alignement flagrant du président sortant sur les tmèses de l’occupant israélien ».Ainsi , a-t-il enchainé pour dire qu’ « il est grand temps pour tous de reprendre fermement la situation en main, dans le but de relancer le processus de négociations dans de meilleures conditions, et conformément aux référents onusiens ainsi qu’au droit international ».
Selon Boukadoum , « seul le droit international droit impérativement guider les pas et les actions des pays membres de la Ligue Arabe ». Pour cela, « une position unitaire et commune doit être adoptée afin de constituer un front commun face aux velléités expansionnistes et contraire au droit international de l’entité sioniste. « Serrer les rands, et mieux les aligner », tel est le message fort lancé par l’Algérie à l’adresse de ses pairs à l’ombre de ce dangereux et inquiétant processus de normalisation lancé tous azimuts.