Le pape François a quitté l’Italie, de l’aéroport Leonardo Da Vinci de Rome, le vendredi, pour une visite en Irak qualifiée d ‘«historique». Le Pontife a proposé de se présenter comme un «pèlerin de paix à la recherche de la fraternité», allant dans une terre ancienne, «le berceau de la civilisation» mais aussi «le cœur de la douleur».
Le retour est prévu pour le lundi 8 mars. D’ici là, dans les prochains jours, le Pape est attendu dans divers lieux irakiens. En particulier, selon ce qui est prévu, le pape François rencontrera les communautés chrétiennes de Bagdad, Mossoul et Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d’Irak située dans la plaine de Ninive,
Le pontife rencontrera les autorités kurdes et quelques-uns des 150 000 réfugiés chrétiens du centre de l’Irak qui ont trouvé refuge dans la région. Une autre rencontre attendue est celle avec Ali al-Sistani, Guide politique et spirituel chiite de l’Irak, à Nadjaf, auquel s’ajoutera celui du président irakien, Barham Salih. «Nous espérons que la visite du Pape attirera l’attention sur la tragédie des chrétiens en Orient et les encouragera à rester», a déclaré le cardinal Louis Raphael Sako, patriarche irakien de l’Église chaldéenne, lors d’une conférence de presse tenue avant le départ du pape François, en auquel il a ajouté que le pontife apportera un message de fraternité aux autres confessions irakiennes, soulignant que la religion n’est pas un motif de division, mais d’union.
C’est la première fois qu’un pontife visite le berceau des Églises orientales, d’où plus d’un million de chrétiens ont fui ces vingt dernières années. La visite, comme en témoignent plusieurs parties, a une valeur symbolique, étant donné l’importance des chrétiens irakiens dans l’histoire de la foi et leur héritage culturel et linguistique remontant à l’époque de l’ancienne Babylone, il y a près de 4000 ans.
La visite se déroule dans un climat particulier, compte tenu de la pandémie de Covid-19 et de la menace persistante posée par les cellules terroristes toujours actives dans ce pays du Moyen-Orient. De nombreux citoyens devraient se contenter de voir le pape à la télévision, en raison des restrictions visant à empêcher la propagation du coronavirus. Ensuite, les mesures adoptées pour garantir la sécurité sont différentes du pontife. Il est prévu que le Pape utilisera un véhicule blindé pour voyager sur des routes spécialement réhabilitées, tandis qu’il utilisera un hélicoptère et un avion spécial pour des transferts plus longs, ce qui le verra également survoler les territoires où les organisations terroristes continuent à être actif.
Selon le Commandement des opérations conjointes iraquiennes, des plans spécifiques ont été élaborés à Bagdad et dans d’autres villes irakiennes, dont la sécurité sera constamment surveillée par les forces irakiennes, assistées par les unités du Service antiterroriste et les Forces d’intervention rapide du Ministère. Intérieur, ainsi que les services de renseignement irakiens.