Immergé dans un climat de tensions sociales et économiques, l’Algérie ne peut plus se permettre de maintenir son engagement envers les citoyens sans entreprendre des réformes structurelles en profondeur et un changement radical.
L’élite dirigeante en Algérie, avec ses deux faces militaire et civil, n’est que la continuité de l’ancien régime qui manque de légitimité avec ses vieilles figures.
Par conséquent, nous ne faisons pas de distinction entre l’armé qui pratique la politique et mettre la torture et l’horreur, le service de renseignement, la présidence et le parti politique (FLN), puisqu’il tous servent à tromper le peuple.
C’est pourquoi, en tant que citoyen algérien, je ne me satisfait guère de dénoncer les crimes du régime algérien qui a tout fait pendant ces années pour ruiner le pays et pour semer la méfiance dans le cœur du peuple et pour diviser ethniquement la société. Mais aujourd’hui, j’appelle tout citoyen libre qui a été victime de l’armée et le Département du renseignement et de la sécurité et qui subit certainement encore les effets secondaires de l’injustice et de violence à bouger pour juger les généraux du DRS en un tribunal populaire et dans un cadre indépendant. Oui, juger le département de renseignement dirigé par le générale Toufik et l’armée dirigée par le chef d’état-major Chengriha, en appliquant les articles de la constitution et les dispositions de la loi à la personne du ministre de la Défense dont il est le président de la république, pour que le peuple ait la possibilité de couper tout le réseau mafieux du régime y compris l’ armée, la présidence, les partis, les organisations, les institutions, les médias, le système judiciaire, etc..
Le président n’est-il pas constitutionnellement et légalement responsable de ce qui se passe? Et puisqu’il s’est donné le statut de premier juge du pays, pourquoi n’a-t-il poursuivi ces corrompus et ces criminels? Le régime qui a divulgué hier la corruption de Tebboune et son implication dans le trafic de la cocaïne en Algérie et est le même régime qui veut faire de lui aujourd’hui un saint.
Pour toutes ces raisons nous devons nous manifester pour changer radicalement ce système et le dissoudre. Malgré sa force apparente, ce régime dictatorial présent des faiblesses telles que l’inefficacité institutionnelle et les rivalités personnelles. Au fil du temps, ces faiblesses vont le rendre plus enclin à être changer et maintenant il faut lutter contre la corruption et demander avec une seule voix le jugement des kidnappeurs et les tueurs des citoyens devant le peuple.