La crise économique a rendu difficile pour l’Algérie de répondre aux besoins en électricité de ses résidents.
Plusieurs coupures de l’alimentation en électricité sont programmées en Algérie ces dernières années, dans le cadre du programme de rationnement poursuivi par la Société nationale de l’électricité et du gaz Sonelgaz. La compagnie nationale d’électricité n’était en mesure de fournir de l’électricité que pendant des heures limitées dans la journée ce qui exacerbe la souffrance du peuple algérien et fait de sa vie un enfer insupportable.
Les pannes de courant massive a contribué au chaos, en particulier le trafic routier en raison du dysfonctionnement des feux rouges et la perturbation du système de communication, des cameras de surveillances ainsi que le système bancaire et faire souffrir les patients hospitalisés notamment les enfants et les personnes âgées.
La crise de l’électricité qui frappe l’Algérie depuis quatre ans a jeté son ombre sur tout le monde, mais son impact sévère est ressenti par les citoyens au cours du mois de Ramadan, qui coïncide avec des températures élevées, ce qui fait craindre aux Algériens la perte du plaisir des tables d’iftar en raison de leur besoin de refroidisseurs de nourriture et de boissons, comme cela s’est produit le Ramadan dernier, surtout dans le sud, où avoir un verre d’eau froide sur la table de rupture du Jeûne est devenue difficile pour de nombreuses familles algériennes, et dans ce contexte, président-directeur général de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, a déclaré qu’un plan d’urgence en prévision du mois du ramadhan et de la saison estivale, tablant, pour ce faire, sur la production de
2 700 mégawats et l’installation de 130 transformateurs électriques à haute tension pour soutenir le réseau électrique.
Boulakhras a révélé également que le pic de consommation pendant l’été atteint 17 000 mégawatts, donc Sonelgaz fera tous ses efforts pour éviter les coupures de courant, alors que le président-directeur général de Sonelgaz a déclaré que les dettes de Sonelgaz ont atteint à cause de la crise de Coronavirus à 180 milliards de dinars.