Les procureurs antiterroristes français ont déclaré jeudi qu’ils rechercheraient des accusations contre une femme de 18 ans accusée d’avoir comploté une attaque djihadiste contre une église pendant le week-end de Pâques.
La femme, identifiée uniquement comme L.B., a été arrêtée ce week-end à son domicile de la ville de Béziers, dans le sud du pays.
Elle affrontera jeudi un magistrat antiterroriste pour appartenance à un complot terroriste criminel et possession d’engins explosifs, a indiqué le parquet antiterroriste PNAT dans un communiqué.
L’enquête avait été ouverte suite à « des renseignements concernant la menace d’une attaque contre une église pendant le week-end de Pâques », a indiqué l’unité.
Lors de la descente à son domicile, la police a trouvé une image de Samuel Paty, l’instituteur qui a été tué en octobre après avoir montré ses dessins animés de classe sur le prophète Mahomet, selon le communiqué.
Ils ont également saisi des documents décrivant « plusieurs plans d’action violente », d’autres faisant référence au groupe État islamique et au nazisme, et une carte d’une église près de chez elle, a indiqué le PNAT.
La France reste sur sa plus haute alerte terroriste suite aux massacres sur son territoire perpétrés par des radicaux islamistes à partir de 2015 et également à une vague d’attentats fin 2020.
Celles-ci comprenaient la décapitation de Paty par un adolescent originaire de la région sud de la Russie de la Tchétchénie et aussi l’attaque au couteau du 29 octobre contre une église dans la ville méridionale de Nice par un migrant de Tunisie qui a fait trois morts.