Du projet d’un «État civil et de droit à un État des miliciens et des guérilleros …
Tout le monde en Algérie sait que le président Abdelmadjid Tebboune et le gouvernement d’Abdelaziz Djerad ne sont qu’une vitrine pour l’état civile, tandis que le dirigeant réel du pays est le général Chengriha, qui par la force des armes et de l’armée contrôle l’Algérie, boité par des conditions économiques et sécuritaires dures suite à la crise du Coronavirus ainsi que les tensions survenant dans toutes les frontières de l’Algérie avec la Libye, le Mali et le Niger …
En Algérie, l’action politique a été perturbée et le projet d’un «État civile et de droit pour tous les algériens a été saboté et il n’y avait que le vide que les généraux essayaient de combler avec des marionnettes tel Bouteflika et Tebboune.
En fait, le président, le gouvernement et les partis sont tous soumis au contrôle effectif de la bande des généraux, tandis que la présence de l’État se limite presque à ses bâtiments publics et ses fonctions se limitent au paiement des salaires.
C’est pourquoi l’avenir de l’Algérie est au bord du gouffre, et il ne reste peut-être pas beaucoup de temps avant que la présence formelle restante de l’État en Algérie ne s’effondre, et à ce moment-là, les milices militaires et les guérilleros seront ceux qui exerceront pleinement les pouvoirs de l’État.
En effet, les wilayas des régions militaires (3, 4 et 6) ne sont pas dirigées par un gouverneur civil, mais un militaire qui est le commandant de la région militaire et c’est lui qui contrôle tous les aspects de la vie en ces wilayas et ses milices arrivent et errent de manière incontrôlable ou sans surveillance, en particulier dans les régions militaires 3 et 6, où les milices militaires contrôlent tout, de la contrebande et des trafiquants des êtres humains à l’extraction de l’or et ces zones sont des États à part entière dans un pays appelé L’Algérie.