Au début du Ramadan cette année, l’Algérie connait un embouteillage étouffant où le trafic se ralentit considérablement, sur les routes et les rues de la plupart des wilayas d’Algérie, pendant de longues périodes aux heures de pic en particulier avec l’approche du moment de la rupture du jeûne.
Les Algériens vivent le pire des Ramadan cette année dans les institutions publiques, avec des couloirs inondés des gens et un rythme très lent pour servir la population.
Alors que le citoyen algérien est obligé de démarrer sa journée par des files d’attente inachevées pendant des heures et des heures pour avoir un sac de lait ou une bouteille d’huile.
Ce système des généraux qui invitent le peuple algérien à rationnaliser sa consommation vu la pénurie des produits de base sur les marchés nationaux, il cherche en réalité à punir tous les algériens en impliquant la culture des files d’attente partout dans la société des esclaves, notamment dans les hôpitaux, les écoles, les stations-service, les magasins vendant des articles à bas prix et sur les marchés.
Et compte tenu de la négligence des responsables, le citoyen reste victime de l’absence d’organisation, de la surpopulation, des querelles, du chaos et de la longue période d’attente, grillé sous le soleil brulante. Et malgré tout ces souffrances des citoyens, le régime des généraux ne montre aucune sympathie, au contraire recours à l’arrestation et à la torture de quiconque qui ose critiquer la corruption du régime et sa mauvaise gestion….
Et malgré toute ce malheur, des citoyens pendant ce mois sacré du Ramadan qui passent des heures pénibles luttant pour atteindre les premières places dans les longues files d’attente et parfois ils partent sans pouvoir finir leurs besoins ou acheter leurs biens, les généraux et leurs fils restent dans sur leurs nuages dans leur vie de luxe et dans un paradis de bonheur et sous leurs pieds tous les revenus du pétrole, du gaz et de l’or de l’Algérie.