Après que le régime des généraux ait accusé la Turquie de soutenir le mouvement Rachad et de tenter de déstabiliser l’Algérie, et vu la campagne de propagande féroce menée par le régime des généraux en utilisant ses divers moyens contre ce mouvement et sa pratique de censure médiatique sur tout ce qui concerne le mouvement ainsi que l’interdiction de ses membres actifs sur les pages Facebook et l’émission de dizaines de mandats d’arrêt contre Beaucoup de ceux qui lui sont affiliés, il est clair que le régime des généraux craint la présence du mouvement Rachad sur la scène politique et le considère comme une menace réelle et très sérieuse.
Le mouvement Rachad a été fondé en 2007 par un groupe d’activistes de différents horizons idéologiques et a été dès le départ un défi pour les services de renseignement du régime algérien. L’approche du mouvement Rachad, qui repose sur le dialogue et la lutte contre la corruption, s’est intensifiée la prise de conscience de larges secteurs de la jeunesse algérienne, ce qui leur a permis d’organiser des manifestations pacifiques qui ont pris le régime à la fois, aggravant les problèmes du régime alors qu’il menait une lutte sérieuse pour trouver une alternative à Tebboune, qui n’a pas encore réussi à jouer le rôle de la façade civile du régime militaire dictateur…
La position et le message du mouvement Rachad, qui ne voit pas la possibilité d’un changement radical en Algérie sans rupture avec l’État militaire, il a commencé à prendre de l’ampleur et à gagner en attractivité auprès les jeunes algériens, les professionnels et les intellectuels, et même au sein de l’establishment militaire. Il semble que Rachad ait cette vision pour la présenter aux jeunes Algériens qui ont été désillusionnés en étant témoins de la tragédie d’un pays riche en termes de richesse et de capacité à tenir un système qui en est à ses derniers stades, otage d’un système mourant dans un coma prolongé.
Les généraux craignent de perdre leurs privilèges, et plus grave encore, ils craignent surtout d’être accusés et obligé d’assumer leur responsabilité de leurs crimes pendant les dix années sanglantes de conflit et du détournement de milliards de dollars de l’argent du peuple Algérien.