Alors que les Algériens se battent pour des visions contradictoires sur l’avenir de leur pays, les journalistes et le droit à la liberté d’expression sont de plus en plus menacés dû à un recul croissant en matière de libertés publiques.
Comme d’habitude, à cause des généraux, l’Algérie qui occupe la dernière place du classement international, puisqu’elle se classe au 146e rang mondial concernant la liberté d’expression sur les 160 pays inclus dans le rapport de Reporters sans frontières.
En effet, l’organisation non gouvernementale a publié hier son classement mondial de la liberté d’expression pour 2021 sur son site Internet, où l’Algérie était classée 47,26, contre 45,52 en 2020, et dans son commentaire sur la situation de la liberté d’expression en Algérie, l’organisation considère que deux ans après la première flamme du mouvement populaire a commencé, la situation est inchangeable et instable, étant donné que la liberté des médias est plus menacée que jamais.
L’organisation a ajouté que dans le contexte de la crise coronavirus et après l’arrêt des manifestations massives qui ont secoué le pays depuis février 2019, les autorités ont profité de la situation pour adopter des lois injustes afin de resserrer de plus en plus le contrôle de la liberté des médias.
En outre, les restrictions à la liberté d’expression augmentent et des poursuites judiciaires continues contre des journalistes et des décisions de bannir de nombreux sites électroniques, étant donné que la persécution est dirigée contre toute dissidence ou critique et personne ne semble à l’abri du harcèlement de la censure et de la répression en Algérie.