Le prix du pétrole brut a bondi dans les échanges , mardi, en raison de la dépréciation du dollar, mais c’est alors que l’intensification de la pandémie corona dans le monde a exercé une pression sur les prix.
le prix de préachat du baril de Brent , la référence internationale des prix du pétrole, a bondi de 1% à 67,72 dollars. Alors que le brut West Texas Intermediate a bondi de 0,98% à 64 $ le baril.
Avec des rendements obligataires américains frappant un bas de cinq semaines, l’indice du dollar contre les principales devises mondiales est tombée à un plus bas de six semaines.
Les contrats à terme sur le pétrole ont clôturé mardi à leur plus haut niveau en sept jours après que les pays de la coalition OPEP + se sont rencontrés de manière inattendue un jour plus tôt que prévu pour les acteurs du marché et ont décidé de s’en tenir au plan précédent d’augmenter progressivement la production de pétrole.
La réunion OPEP + devait initialement avoir lieu mercredi. Dans le même temps, les investisseurs craignent de plus en plus qu’une forte augmentation du nombre de nouveaux cas d’infection à coronavirus en Inde ne conduise à une baisse notable de la demande de pétrole.
Selon l’OPEP +, la coalition « a décidé de continuer à mettre en œuvre son plan de changement progressif de la production (pétrole) », qui a été convenu lors de la réunion du 1er avril. Ensuite, l’OPEP + a annoncé son intention d’augmenter la production cumulée de 350 000 barils par jour en mai, 350 000 barils par jour en juin et 441 000 barils par jour en juillet. À cette époque, le volume de la réduction de la production cumulée de l’OPEP + était d’environ 8 millions de barils par jour, l’Arabie saoudite réduisant volontairement sa production de 1 million de barils par jour, déclarant qu’elle prévoyait de supprimer progressivement ces restrictions sur une période de trois mois. période.
L’OPEP + « est fermement attachée à sa décision d’augmenter progressivement et soigneusement la production au cours des prochains mois,
La coalition tente de faire face aux risques existants, y compris la probabilité d’une baisse de la demande (de pétrole) en Inde en raison de l’augmentation rapide de l’incidence du COVID-19, au milieu des signes d’une reprise de la demande dans d’autres pays », at-elle mentionné.
La montée en flèche du nombre de nouveaux cas de coronavirus en Inde, troisième plus grand importateur de pétrole au monde, a suscité des inquiétudes quant à la demande de pétrole. Mardi, le nombre de nouveaux cas de coronavirus en Inde était de plus de 320000 et le nombre de décès était de 2771, selon le New York Times. Le nombre de nouveaux cas de coronavirus en Inde a dépassé les 300000 pour le sixième jour consécutif. D’autres pays envoient de l’aide à l’Inde, notamment des tests d’oxygène, d’équipement et de coronavirus.
Les négociations entre les États-Unis et l’Iran, qui pourraient déboucher sur le renouvellement de l’accord sur le programme nucléaire iranien, constituent un autre risque important pour les prix. Dans ce cas, les États-Unis peuvent lever les sanctions de l’Iran, permettant au pays d’augmenter ses exportations de pétrole.